En marge de leur conférence de presse conjointe relative au mémorandum entre les deux structures sportives qu’ils président (voir ailleurs), Mamadou Diagna Ndiaye, président du CNOSS, a manifesté, avec le président du CNO italien, Giovanni Malago, son soutien au président Lamine Diack mis en examen pour corruption passive et blanchiment aggravé, dans le cadre du dopage au sein de l’athlétisme mondial.
«Comme nous l’avons souligné dans un communiqué du Comité national olympique et sportif sénégalais, déjà parvenu dans les différentes rédactions du pays, je répète qui à droit à une présomption d’innocence. Tant que votre culpabilité n’a pas été validée par le juge, chaque homme, chaque femme est présumée innocente», a soutenu le président de la Fédération des Fédérations.
Mamadou Diagna Ndiaye n’a pas toutefois manqué de relever que «quand il s’est agi de Michel Platini, patron de l’Uefa (accusé d’avoir reçu 1,8 million d’euro dans des conditions jugées louches), le gouvernement français, le Premier ministre, le président de la République l’on soutenu fortement ».
Puis s’étonne-t-il, «le président Diack n’a pas dit comme Platini qui a reconnu lui-même avoir reçu, une telle somme. On lui demande où est le contrat, il répond : “c’est d’homme à homme“. Je ne pensais pas dans le droit positif français, suisse, anglais ou sénégalais, que cela existe. Maintenant, l’affaire en cours de traitement».
Le patron du Cnoss n’a toutefois pas manqué d’appeler à la retenue et pense que l’ancien président de l’IAAF, a bien senti que son pays est avec lui. «Je ne suis pas juge mais sur ce qui concerne Lamine Diack, comme nous l’avons dit dans le communiqué, il faut de la retenue parce qu’il ne sert à rien de faire dans la spéculation. Ce sont les juges et les avocats qui ont les renseignements. C’est une affaire en cours et Lamine Diack a bien senti que son pays est avec lui », indique-t-il.