La consommation de sel iodé au sein des ménages reste "une préoccupation majeure" des autorités sanitaires, a dit El Hadj Momar Thiam, responsable du suivi évaluation à la Cellule nationale de lutte contre la malnutrition, citant une enquête datant de 2014 dont les résultats font état d’un taux d’utilisation de ce produit de l’ordre de 53,3 pour cent dans les zones urbaines contre 19,7 % en milieu rural.
Il s’exprimait à l’occasion d’une rencontre avec des journalistes, à la veille de la célébration à Louga, de la Journée internationale de lutte contre la malnutrition. Cette manifestation devrait se traduire par ’’une forte mobilisation" pour une plus grande sensibilisation des populations sur l’intérêt de consommer le sel iodé.
Selon M. Thiam, la région de Louga a été choisie pour sortir des "sentiers battus", les activités liées à la consommation de sel iodé étant pour l’esesentiel organisées dans les zones de production comme Saint-Louis, Kaolack, Fatick, Kolda et Sédhiou.
"Il faut intéresser toutes les zones de consommation", a expliqué le responsable du suivi-évaluation à la CLM, signalant que cette activité a été organisée en étroite collaboration avec les autorités académiques, pour une sensibilisation des élèves sur les carences dues à la non consommation du sel iodé.