Le bureau de l’association des anciennes et des anciens athlètes du Sénégal (Aaaas) s’est montré «solidaire» envers Lamine Diack.
Dans un communiqué parvenu à la rédaction de Sud Quotidien, ils soutiennent que M. Diack «a démocratisé la première discipline olympique». Les anciens et anciennes athlètes qui se sont réunis jeudi dernier au stade Iba Mar Diop de Dakar estiment que Lamine Diack «est victime de ses grands exploits et réalisations à la tête de l’IAAF».
Selon les membres de cette association, M. Diack «a su initier des politiques de recherches et de développement qui ont donné les résultats, sur le plan de la représentativité dans les instances de décision : un pays, une voix. Et sur le plan de la pratique de la discipline sportive, la création des centres d’excellence a produit des champions venant de pays dont le seuil de pauvreté est en dessous du dollar», a-t-elle indiqué dans un communiqué.
L’ancien patron de l’IAAF, rappelle-t-on, est accusé de «corruption passive et de blanchiment aggravé» dans le cadre d’une enquête sur le dopage des athlètes. Mais, pour les anciens athlètes sénégalais, qui soutiennent Lamine Diack dans ce combat, «le contrôle antidopage est passé d’une simple déclaration à des contrôles inopinés effectifs et les primes des athlètes lauréats dans les différents meetings ne sont libérées qu’une fois les tests antidopage sont rendus par les laboratoires indépendants, comme à l’exemple du meeting de Dakar». Mieux, indiquent-ils, «la formation continue est assurée pour tout technicien de l’athlétisme quelque soit son niveau, etc.».