L'ancien patron de la Fédération internationale d'athlétisme a-t-il reçu de l'argent des Russes pour fermer les yeux sur un système institutionnalisé de dopage ? La justice française l'a mis en examen.
Il avait la confiance des puissants, comme l’atteste cette photo qui fait le tour des réseaux sociaux. On y voit Vladimir Poutine, le président russe, tout sourire, féliciter Lamine Diack en lui tapant sur l’épaule. C’était lors de la cérémonie d’ouverture des Championnats du monde d’athlétisme à Moscou, en 2013. À l’époque, la chaîne allemande ARD n’avait pas encore fait ses révélations sur le dopage et le système de corruption qui gangrènent l’athlétisme russe. Depuis, les événements se sont précipités, et l’étau judiciaire se resserre autour de l’ancien patron de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), âgé de 82 ans. Le 10 novembre, l’annonce de la « suspension provisoire » de ses fonctions au Comité international olympique, dont il était membre honoraire, est tombée comme un couperet (il en a démissionné depuis).
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