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© aDakar.com par DF
Abdoulaye Bibi Baldé, ministre de l`environnement et de l`écologie |
Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdoulaye Baldé, a préconisé, mardi à Dakar, une démarche partenariale visant à faire du Partenariat pour l’action en faveur d’une économie verte (PAGE), ’’un puissant levier’’ pour le développement durable.
Le PAGE "est une plateforme indiquée pour mettre en synergie toutes les initiatives qui concourent à la promotion de l’économie verte au Sénégal", a-t-il déclaré à l’occasion de la première édition des Journées de l’économie verte.
Cette manifestation est axée sur le thème "La transition vers une économie verte au Sénégal : cadre politique et stratégique pour stimuler l’action".
Selon Abdoulaye Baldé, "seule une démarche partenariale" permettrait de faire du PAGE "un puissant levier pour le développement durable de notre pays".
La transition vers une économie verte "suppose que les efforts engagés jusque-là soient amplifiés par le biais d’une rationalisation de nos modes de production et de consommation pour les rendre plus durables", a-t-il dit, étant entendu que "l’économie verte n’est pas un agenda exclusivement réservé au secteur de l’environnement".
"L’économie verte ouvre de nouvelles perspectives pour la création d’entreprises vertes et d’emplois décents, le développement d’une industrie verte ainsi que la promotion de l’innovation pour assurer une meilleure articulation entre le développement économique, la protection de l’environnement et l’inclusion sociale", a-t-il indiqué.
Depuis RIO+20, la conférence des Nations unies sur le développement durable, tenue à Rio de Janeiro (Brésil), du 20 au 22 juin 2012, "le cadre stratégique de pilotage y afférent se consolide et s’élargit de plus en plus au Sénégal", a souligné le ministre.
"Il me semble important de nous appesantir un peu sur la place de l’économie verte dans la promotion du développement sobre en carbone et résilient au changement climatique", a déclaré Abdoulaye Baldé.
La promotion de l’économie verte suppose "le respect des engagements déjà convenus au titre du Fonds vert pour le climat, l’aide à l’adaptation aux changements climatiques et le transfert de technologies adaptées aux besoins des pays bénéficiaires", a-t-il noté, revenant sur une position déjà exprimée selon lui par le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall.
"Cette position traduit l’importance que le Sénégal accorde aux financements verts dans la transition vers une économie verte", a fait valoir le ministre de l’Environnement et du Développement durable.
"Ces financements sont essentiels aux pays comme le nôtre, pour participer de façon efficace à l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre et l’adaptation aux effets néfastes des changements climatiques", a dit le ministre.
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