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Une université d’été "sur l’engagement citoyen", en août 2016 à Dakar

Publié le mercredi 18 novembre 2015 | Agence de Presse Sénégalaise

© aDakar.com par MC
"Y en a marre" tient sa foire aux problèmes
Dakar, le 10 mai 2014- Le mouvement "Y a marre" a ouvert ce samedi la 2 édition de la "Foire aux problèmes". La manifestation qui se tient à la place de l`Obélisque permet aux "Y en a marristes" de faire un listing des difficultés qui assaillent le pays et de proposer, par conséquent, des solutions. Photo: Fadel Barro, coordonnateur du mouvement "Y en a marre"

Des acteurs des Mouvements citoyens sénégalais "Y en a marre" et burkinabé "Balai Citoyen" ont annoncé, mardi à Dakar, la tenue "d’une université d’été sur l’engagement citoyen", prévue en août 2016 dans la capitale sénégalaise.

Cet événement va être accompagné de projections de films et de cours académiques sur l’engagement citoyen.

Le Balai citoyen a joué un rôle important dans la chute, en octobre 2014, de l’ex-président burkinabè Blaise Compaoré après 27 ans au pouvoir.

Selon les activistes, "une initiative telle que cette université d’été n’a d’autre but que l’éveil des consciences, notamment au niveau des jeunes".

"Nous n’avons pas la prétention de réclamer quoi que ce soit, nous faisons juste notre devoir", a souligné le rappeur burkinabè Sams’K Le Jah, un des membres fondateurs du Balai citoyen.

Interrogés sur la prévention du terrorisme en Afrique, "les chasseurs de dictateurs" ont dit tout leur "dépit" face à aux "actes terroristes enregistrés de par le monde ces dernières années".

"Je suis dépité quand je vois des gens d’une secte comme Boko Haram. Ce sont des africains qui tuent des africains au nom de religions et de cultures qui nous ont été apportées", a réagi Fadel Barro, un des coordonateurs de "Y en a marre".

"Nous sommes à la solde de toutes les cultures et de toutes les dominations. La mission de l’Afrique est de réconcilier le monde", a poursuivi M. Barro, ajoutant que le combat de ces Mouvements citoyens "est aussi un combat d’émancipation, le seul à mener contre le terrorisme".

"Nous ne sommes pas capables de combattre nos simples conseillers municipaux et nous voulons combattre le terrorisme ? ", s’interroge le rappeur Smockey du Balai citoyen.

Selon lui, "l’Afrique viendra à bout du terrorisme par le contrôle de ses Etats et de ses frontières".

"Nous devons nous assumer et refuser, par exemple, les bases militaires des grandes puissances sur nos territoires", a-t-il préconisé.