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© aDakar.com par DF
Passation de services à la Direction générale de la police nationale Dakar, le 20 Octobre 2015 - Le nouveau directeur général de la Police Nationale a pris fonction, ce matin. Oumar Maal remplace Anna Sémou Faye à la tête de la police. |
A l’instar de tous les autres pays, le Sénégal court le risque d’être attaqué par les terroristes. Les autorités étatiques en n’ont pris conscience. Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Abdoulaye Daouda Diallo, interrogé hier, lundi 16 novembre, à la réunion préparatoire du magal de Touba, a estimé que notre pays n’est pas à l’abri d’une surprise.
Le Sénégal n’est pas à l’abri du terrorisme. La menace qui pèse sur les autres pays n’épargne guère notre pays. Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Abdoulaye Daouda Diallo, en n’est bien conscient. Hier, lundi 16 novembre, interpellé sur la menace térroriste qui pèserait sur le Sénégal et évoquée par plusieurs médias, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a répondu: «Jeune Afrique ne nous apprend rien de fondamental. La question du terrorisme est quelque chose contemporaine. Elle fait partie de notre existence. Elle touche tout le monde. Sur cela, le Sénégal naturellement n’est pas à l’abri d’une quelconque surprise à l’instar de tous les autres pays».
Ainsi donc, trouve Abdoulaye Daouda Diallo, ce qui reste au Sénégal, c’est d’essayer de définir des moyens de riposte. «Ce qu’il y a lieu de faire, c’est de travailler pour juguler ce phénomène, mais aussi de la prévenir. C’est ce que nous avons fait depuis un an. Et c’est ce que nous continuerons à faire en relation avec nos partenaires», dit-il. Mieux Abdoulaye Daouda Diallo indique aussi que le Sénégal s’est préparé à organiser sa riposte en cas d’attaque.
S’agissant de la porosité des frontières qui, pensent beaucoup de personnes, pourrait être favorable aux terroristes, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique rappelle le régime de la libre circulation des personnes et des biens garanti par la Communauté économique des Etat de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). «La question des frontières est difficile car nous vivons dans l’espace Cedeao et, du coup, nous devons assurer la libre circulation des personnes et des biens». En pareil situation trouve-t-il, «ce qu’il convient de faire est de travailler dans le renseignement avec nos partenaires occidentaux et les pays frontaliers». Des patrouilles mixtes le long de la frontière sont aussi organisées pour guetter la menace.
PRET POUR INTERDIRE LE PORT DU VOILE INTEGRAL
Le port du voile intégral est une menace pour la sécurité. De ce fait, le ministre de l’Intérieur et de Sécurité publique veillera au respect strict du souhait du président de la République, MackySall, d’interdire le port de la Burqa. «Objectivement, le port du voile intégral n’est pas une question de religion. C’est beaucoup plus une question de sécurité. Nous sommes des musulmans et des pratiquants de l’Islam, nous ne pouvons pas prendre des mesures pour affaiblir cette religion, ce n’est pas possible. Nous faisons dans la prévention, donc il y a certaines de nos habitudes et de nos pratiques qui ne peuvent surtout pas collaborer avec ce besoin de sécurité nationale. C’est une décision qui s’impose à nous. De notre côté nous ferons de sorte que la mesure soit intégralement appliquée», a soutenu Abdoulaye Daouda Diallo.
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