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© Primature par A. Seck
Ébola: Inauguration du "Terminal H" destiné au corridor humanitaire Dakar, le 28 Février 2015 - Le Premier ministre du Sénégal a procédé à l`inauguration du "Terminal H" situé à la base aérienne Andalla Cissé de Ouakam et destiné au corridor humanitaire. Photo: Awa Marie Coll Seck, ministre de la Santé et de l`action sociale. |
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale, à travers le Comité national de lutte contre le Sida (CNLS), a lancé ce lundi la troisième enquête de surveillance combinée des IST/VIH (ENSC), a constaté l’APS.
La mise en œuvre de cette étude est confiée conjointement à l’Agence pour la promotion des activés de population au Sénégal (APAPS) et au laboratoire de virologie et de bactériologie (LBV).
Six équipes au total vont interroger 8700 personnes.
L’objectif de cette enquête est de ’’suivre les changements dans le comportement et/ou la prévalence des IST et du VIH parmi les groupe ciblés en comparaison avec les résultats des enquêtes antérieures de 2006 à 2010’’, selon le CNLS.
Un document remis à l’APS souligne que l’enquête cible les gendarmes, les militaires, les policiers, les détenus, les pécheurs, les camionneurs, les orpailleurs, les professionnels du sexe et les personnes vivants avec un handicap.
Il s’agit d’évaluer les connaissances sur le VIH et les comportements sexuels dans tous les groupes ciblés, les comportements en rapport avec la stigmation/discrimination sur le Vih, décrire les réseaux et rapports sexuels existant entre les groupes cibles et la population générale.
L’objectif est aussi de déterminer la prévalence des infections sexuellement transmises, mesurer les liens entre les comportements à risque et l’exposition aux IST et VIH parmi les groupes étudiés.
L’enquête aura une couverture nationale et sera menée de manière transversale dans l’ensemble des 14 régions du Sénégal au niveau des sites qui abritent les activités des groupes ciblés, précise le texte.
Le document indique les opérations de collecte se dérouleront par ratissage de l’ensemble des régions du pays en fonction des groupes cibles.
Au Sénégal, le système de surveillance biologique des IST/VIH mis en place en 1989 a montré que depuis lors, le taux de prévalence du VIH est demeuré faible et relativement satable autour de 1% (0,7% en 2005), rappelle le CNLS.
A ce système s’est ajouté en 1997, un système de surveillance comportementale permettant d’établir un mécanisme de suivi permanent des groupes à risque et des groupes passerelles.
Jusqu’en 2006, ces deux types de surveillance étaient menées de façon parallèle. Depuis lors, le Sénégal a adopté le nouveau système de surveillance combiné qui vise à renforcer le dispositif de surveillance initiale permettant d’associer le statut sérologique aux comportements.
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