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Moins de 20% des enfants vivants avec le VIH bénéficient d’ARV (Onusida)
Publié le mardi 17 novembre 2015  |  Agence de Presse Sénégalaise




La majorité des pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre ont moins de 20% de couverture de traitement antirétroviral (ARV) pédiatrique, indique une étude de l’ONUSIDA.

"Sans traitement, environ 1/3 des enfants vivants avec le VIH ne survivent pas jusqu’à leur premier anniversaire. La moitié ne célébreront pas leur deuxième anniversaire et seule 1 enfant sur 5 célébrera son cinquième anniversaire", indique le document.

L’annonce a été faite, lundi à Dakar, lors d’une réunion régionale axée sur :"Accélérons la prise en charge du VIH/SIDA pédiatrique pour combler l’écart entre les enfants et les adultes séropositifs pour une atteinte équitable des 90*90*90".

"L’objectif est de faire en sorte que 90 % des enfants nés avec le VIH soient testés avec un statut sérologique connu des parents, 90 % des enfants positifs aient accès au traitement antirétroviral à vie et 90 % de ceux sous traitement atteignent des niveaux séroprévalence de VIH indétectables dans leur organisme", relève le texte.

Lequel souligne que les pays à fort poids démographique comme le Nigéria, le Cameroun, le Tchad, la République démocratique centrale et le Ghana ont une couverture de traitement ARV de moins de 15 %.

A cet effet, les organismes internationaux relèvent que "commencer le traitement de ARV avant la 12ème semaine de vie de l’enfant réduit la mortalité liée au VIH de 75 % chez les enfants vivant avec le VIH".

"Le traitement de l’accès au traitement ARV chez l’enfant est étroitement lié à celui moins bien documenté de l’identification au niveau des formations sanitaires et dans les communautés de 830.000 enfants vivants avec le VIH en Afrique de l’Ouest et du centre", selon le document.

De plus, poursuit-il, "la disponibilité des ARV et des soins et soutien pour les enfants vivants avec le VIH et leur famille détermine la qualité de la prise en charge familiale du VIH et l’amélioration de la suivie chez l’enfant et ses parents".

L’ONUSIDA et des organismes spécialisées ont mis en place une politique visant à éliminer le VIH/SIDA d’ici 2020.

Selon l’organisme onusien, l’initiative des "90*90*90" vise également à accélérer l’action dans les pays, les villes et communautés à l’échelle du diagnostic précoce et de la prise en charge efficace de l’infection VIH de la femme enceinte et de l’enfant.
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