Il y a quelques semaines, il avait dit qu’il a clos le débat sur le transfert du nettoiement de l’entente Cadak-Car à l’Unité de coordination et de gestion des déchets (Ucg). Effectivement, le ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire semble en a terminé avec la polémique sur la gestion des ordures. Interrogé avant-hier samedi par les journalistes sur les derniers développements de l’affaire, Abdoulaye Diouf Sarr a répondu: «j’ai tourné la page, je suis sur le terrain de l’action». C’était lors de la célébration de la Journée de recyclage des déchets qu’il a présidé.
Le ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire, Abdoulaye Diouf Sarr, a tourné la page du transfert de la gestion du nettoiement de l’entente Cadak-Car à l’Unité de coordination et de gestion des déchets (Ucg). Il y a de cela quelques semaines, il avait soutenu avoir tourné la page. Avant-hier, samedi 14 novembre, en marge de la célébration de la Journée mondiale de recyclage des déchets, Abdoulaye Diouf Sarr, répondant aux questions des journalistes, a réaffirmé sa position. «J’avais dit que c’est une page tournée, je suis sur le terrain de l’action.
Laissez-moi sur ce terrain. Je tiens à respecter ma parole, cette affaire, je ne l’évoquerai plus», a-t-il dit. Interpellé sur la derrière sortie de l’édile de la capitale, Khalifa Sall, disant qu’aucune entrave n’empêchera l’équipe municipale de continuer son travail, le ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire d’ajouter: «chacun a son champ d’intervention. Moi, je ne suis plus sur le champ de la parole, je suis sur le terrain de l’action».
Par ailleurs, parlant du recyclage des déchets, Abdoulaye Diouf Sarr a affirmé que la célébration de la journée «doit nous pousser à aller plus loin du fait des énormes enjeux écologique, énergétique, sanitaire et économique. C’est également un moyen de préserver l’environnement, en réduisant le taux de pollution et, enfin, une source de création d’emplois». Mieux, poursuit-il, «je suis convaincu que la résolution de la problématique de l’insalubrité de nos territoires passera par une restructuration, une professionnalisation et une modernisation du secteur».
Pour accroitre la transformation des déchets, Abdoulaye Diouf Sarr juge nécessaire l’implication de toutes les couches de la société. «Le recyclage passe par le développement d’un partenariat public-privé en vue de la mise en place d’un système intégré de gestion et de valorisation des déchets solides, adossé aux principes du développement durable». Et d’ajouter: «beaucoup d’efforts restent à faire afin de convaincre tous les acteurs, plus particulièrement les populations et les patrons d’industrie, à transformer plus intelligemment les déchets et à investir dans le marché du recyclage».