Sport
Stade départemental de Bignona: Autorités locales et sportifs déplorent l’état piteux de l’infrastructure
Publié le mardi 17 novembre 2015 | Enquête Plus
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Le président du Conseil départemental de Bignona a lancé, samedi nuit, un cri du cœur pour la poursuite des travaux du stade départemental de Bignona qui est dans un état déplorable. C’était à l’occasion de la finale de la Zone II de l’Odcav.
Les matchs de ‘’navétanes’’ (championnat populaires) des Zones I et II de l’Organisme départemental de coordination des activités de vacances (Odcav) de Bignona, pour la présente saison, n’ont pas pu être programmés. Pour cause : l’insécurité qui prévaut au stade départemental de Bignona du fait notamment de l’affaissement des grilles de protection et l’état presque sauvage de l’infrastructure.
Cette situation a poussé le président du Conseil départemental de Bignona à convaincre les jeunes, en attendant la réalisation de certains travaux, de surseoir à toute organisation de match dans ce stade. Abandonné depuis le début des compétitions, ce stade, qui n’est que de nom, a renoué avec les grands rendez-vous ‘’navétanes’’, samedi dernier, à l’occasion de la finale de Zone II de l’Odcav de Bignona. Une rencontre remportée par l’ASC Santhiaba au détriment de l’Entente Sainte Etienne-Relais sur le score d’un but à zéro.
Livrant ses impressions à la fin du match qui a enregistré la présence très massive des jeunes de la commune, le président du Conseil départemental, parrain de la manifestation, a lancé un cri du cœur pour la poursuite des travaux de construction des gradins, de vestiaires, des aires de handball et de basket, ainsi que la réhabilitation totale de la pelouse et des grilles de protection. ‘’Je rêve d’un stade multifonctionnel’’, a déclaré Mamina Camara qui, pour la tenue de cette finale, a mis la main à la poche, pour apporter plus de sécurité à la manifestation.
M. Camara a par ailleurs pris la décision, au nom du Conseil départemental, de prendre en charge les abonnements en électricité et en eau du stade, dont l’accès pose aussi problème. Face à la modicité des moyens du Conseil départemental, Mamina Camara a fortement sollicité l’intervention du ministère des Sports pour que le département de Bignona, qui compte 19 collectivités, dispose enfin d’une infrastructure adéquate à la pratique du sport.
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