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arachides La campagne arachidière au Sénégal |
Pour parvenir à une meilleure réglementation du marché, et freiner l’évolution du marché parallèle, autrement appelé marché noir, la Fédération nationale des opérateurs et stockeurs privés et transporteurs (Fnosp/t) s’est livré, en ce début de semaine, à l’attribution des points de collecte.
Dans cet exercice, l’organisation des opérateurs privés a affecté, pour cette campagne 2015/2016, plus de 400 points de collecte aux opérateurs en activité dans la filière arachide. Un chiffre qui peut certainement accroitre au cours des prochains jours, compte tenu de la forte demande et la volonté des acteurs de parvenir à de meilleures opérations de collecte partout dans le pays.
Toutefois dans les modalités d’attribution, cette distribution de points de collecte s’est effectuée en fonction des demandes exprimées par les opérateurs eux-mêmes. Elle a surtout permis à l’organisation de faire disposer à chaque opérateur d’un point de collecte n’importe où il le veut sur le territoire national. Ainsi pour cette année, les quatre (4) zones qui composent la Fnosp/t ont longuement statué sur la question des zones enclavées. Ces villages à forte concentration agricole certes, mais qui malheureusement, ne donnent guère un accès facile aux camions et autres gros porteurs chargés d’acheminer la production vers les centres commerciaux urbains ou les entreprises huilières.
Après avoir eu lecture des grosses pertes enregistrées chaque année dans la production pour manque d’accessibilité des véhicules de transport dans ces collectivités, les opérateurs ont choisi de trouver dans cette prochaine campagne de commercialisation de nouvelles stratégies à adopter pour infiltrer ces villages et sortir toutes les productions destinées à la spéculation.
Même si la rencontre suscitait beaucoup d’intérêt et de satisfaction pour certains, les opérateurs les moins riches ont saisi l’occasion pour dénoncer certains manquements dans le dispatching. Ces opérateurs qui se sentent lésé trouvent que seuls les riches ont disposé des points les plus reculés qui sont naturellement les plus juteux. Pour la plupart d’entre eux, cette disparité est souvent la source du récurrent problème de surfacturation dans les transactions. Car la majeure partie des opérateurs disposant d’un point de collecte reculé, bénéficie aussi d’un ou de plusieurs points de collecte sous leurs pieds et profite souvent de l’éloignement des centres de collecte pour falsifier leurs factures.
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