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Une fusion entre les institutions: Gage d’une meilleure protection sociale pour les couches les plus vulnérables

Publié le samedi 14 novembre 2015 | Agence de Presse Sénégalaise

© aDakar.com par DF
La fusion entre les institutions de pré-voyances sociale préconisée
Dakar, le 13 Novembre 2015 - Une fusion entre les institutions de prévoyances sociale permettrait d’accroître les performances de l’Etat en matière de couverture de la protection sociale pour les couches les plus vulnérables, a déclaré vendredi à Dakar Abdoulaye Guèye, le secrétaire général du ministère du Travail, du Dialogue social, des Organisation professionnelles et des Relations avec les institutions.

Une fusion entre les institutions de prévoyances sociale permettrait d’accroître les performances de l’Etat en matière de couverture de la protection sociale pour les couches les plus vulnérables, a déclaré vendredi à Dakar Abdoulaye Guèye, le secrétaire général du ministère du Travail, du Dialogue social, des Organisation professionnelles et des Relations avec les institutions.
S’exprimant en marge d’un symposium organisé par les amicales des travailleurs de l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (IPRES) et de la Caisse de sécurité sociale (CSS), il a souligné la nécessité de tenir compte des écarts entre ces différentes institutions.

‘’Des institutions de sécurité social unifiées : un enjeu pour l’émergence’’ est le thème de cette rencontre.

‘’ (…) Un effort de mutualisation devrait permettre d’améliorer la gouvernance et d’accroître les performances attendues de ces importantes institutions de prévoyances sociales’’, a-t-il dit, ajoutant qu’une fusion assurerait ‘’une meilleure protection sociale’’ des Sénégalais.

Abdoulaye Guèye a préconisé, pour la réussite de l’unification des institutions de prévoyance sociale, ‘’une analyse approfondie qui prend en compte tous les paramètres administratifs, techniques, financiers et humains’’.

‘’L’IPRES et la CSS ont des missions distinctes, certes, mais complémentaires’’, a-t-il dit.

L’IPRES gère la branche retraite, alors que la CSS gère les branches portant sur les maladies professionnelles, les prestations familiales et les accidents de travail.

Abdoulaye Guèye a recommandé ‘’d’affiner les réflexions’’, ‘’de maîtriser les contraintes’’ et de ‘’capitaliser toutes les analyses’’, pour mieux réussir le pari d’une fusion.

M. Guèye a aussi rappelé que des études sur l’opportunité et la faisabilité d’une fusion entre l’IPRES et la CSS ont été réalisées auparavant.

‘’Il est ressorti de ces études, a-t-il affirmé, que ‘’les deux organisations présentes des différences de fond du point de vue de la gouvernance, de leur convention collective respective, du climat social, de la culture d’entreprise et du système de gestion’’.

Ces écarts constituent, selon lui, ‘’autant d’obstacles à prendre en compte dans une perspective de fusion des deux institutions’’.

Ces études ont aussi évoqué un certain nombre d’idées préconisant ‘’au plan cotisation, la faisabilité de la fusion des activités de recouvrement des cotisations pour permettre une meilleure efficacité du système de sécurité social’’.

Elles ont également révélé qu’’’au plan informatique, l’opportunité de l’intégration ou de la spécialisation des moyens informatiques et du système d’information de la CSS et de l’IPRES afin de créer des économies d’échelles’’, a-t-il enfin renseigné.

Un plan d’action pour la concrétisation de l’unification des institutions de sécurité sociale sera élaboré à la fin de cette rencontre, lit-on dans un document reçu des organisateurs.