Les autorités étatiques et la société sénégalaise doivent régler les problèmes d’ordre pédagogique, infrastructurel et socioculturel si elles veulent faire de l’éducation des filles une réalité, a soutenu, mercredi à Dakar, la magistrate, Dior Fall Sow.
‘’En dehors de ces infrastructures et de l‘aspect pédagogique, il y a un autre problème important (…), ce sont les facteurs socioculturels qu’il faut changer. La façon dont la fille est perçue au sein de la famille africaine doit changer’’, a-t-elle soutenu.
Mme Sow qui s’exprimait lors de la célébration de la journée nationale de l’éducation des filles a expliqué que ’’dans la société sénégalaise, certains pensent que c’est le garçon qui doit aller à l’école et que la fille doit rester à la maison pour s’occuper des tâches ménagères’’.
‘’L’Etat du Sénégal doit équilibrer pour qu’il ait moins de charges de travail au niveau des familles afin que la fille ne soit pas obligée de rester à la maison pour s’occuper des travaux domestiques’’, a dit Mme Sow.