Le ministre marocain de la Communication, Moustapha Khalfi, a réaffirmé dimanche l’appartenance du Sahara occidental au Maroc, qui a retrouvé fait revenir ce territoire sous sa souveraineté, à la suite de la Marche Verte, organisée le 6 novembre 1975, à l’appel du roi Hassan II, avec 350.000 volontaires.
M. Khalfi, qui rencontrait des journalistes africains venus couvrir le 40e anniversaire de cette marche, a indiqué que cette appartenance ne pouvait faire l’objet d’un doute. "Le Sahara est dans le Maroc, et le Maroc dans le Sahara", a-t-il tranché.
Selon lui, l’appellation qui sied désormais, c’est celle de Sahara marocain. Ces précisions faites, il a affirmé que ce que propose le Maroc en priorité comme réponse au dossier du Sahara, "ce sont des projets concrets" ayant "un impact sur la vie" des populations sahraouies.
A l’occasion du 40e anniversaire de la Marche Verte, Rabat a annoncé des investissements publics de 8 milliards de dollars (77 milliards de dirhams) et des engagements privés d’un milliard de dollars pour la mise en œuvre d’un nouveau modèle de développement en faveur des provinces du Sud.
Au nombre de trois, ces provinces sont Laâyoune Sakia El Hamra, Dakhla Oued Eddahab et Guelmim Oued Noun.
Certains des projets annoncés comme le Grand Port Atlantique à Dakhla devraient mieux aider à consolider les liens avec l’Afrique subsaharienne, en particulier l’Afrique de l’Ouest.
Moustapha Khalfi a rappelé que le Maroc avait déjà proposé un projet d’autonomie salué par les Nations unies, après l’échec de l’option du référendum, décrété par les Nations unies.
Parallèlement le royaume chérifien a engagé une réforme majeure dite régionalisation avancée qui "représente la consolidation d’un système institutionnel basé sur la bonne gouvernance, le respect des droits de l’homme et de la culture sahraouie", a-t-il souligné.
Rabat accordant un intérêt tout particulier au développement de ses provinces du Sud, Mohamed VI en personne a tenu à faire le déplacement à Laâyoune, dans la province de Laâyoune Sakia El Hamra, pour le lancement d’un nouveau modèle de développement.
Le ministre marocain de la Communication parle de l’avènement d’une nouvelle génération de projets, après ceux déroulés ces 40 dernières années.
Certains des projets annoncés comme les infrastructures de transport devant aider à consolider les liens avec l’Afrique subsaharienne.