La récurrence des violences que connaissent nos universités est la résultante d’un manque d’idées, estime Khalifa Babacar Diagne, psychologue et chef du département des cités universitaires du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud).
«Aujourd'hui, les universités sénégalaises sont confrontées à beaucoup de violences qui ne sont dues qu'à une carence d'idées. Or, à l'université, seul un débat d'idées doit prévaloir», a notamment dit Khalifa Diagne.
Il répondait, ce week-end, aux questions des journalistes en marge d'un débat sur «Le livre et l'importance de la lecture» organisé par le service culturel du Coud dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de l'écrivain africain.
«C'est cette carence d'idées que nous voulons corriger en décidant de redynamiser les activités culturelles dans le campus social qui est intrinsèquement lié au campus pédagogique. Nous voulons développer de bonnes activités culturelles», a poursuivi Khalifa Babacar Diagne.
De son côté, Mariama Ndiaye, Directrice de ressources humaines du Coud, représentante du Directeur général de la structure, a dit que «ces activités culturelles sont à encourager et le Coud s'emploiera à les accompagner».
«Ces activités culturelles doivent passer par la lecture, et surtout la bonne lecture des bons livres capables d'aider les étudiants à développer une bonne culture générale», a préconisé pour sa part, Ibrahima Lô, Directeur du Livre et de la Lecture.