Le ministre marocain des Affaires étrangères, Salahedine Mezouar, a annoncé, samedi, à Laâyoune, des investissements publics de l’ordre de 8 milliards de dollars en faveur des provinces du Sud.
Ces investissements vont générer quelque 120.000 emplois, a indiqué M. Mezouar, à la fin d’une réception organisée par le Roi Mohamed VI, dans le cadre des festivités marquant le 40e anniversaire de la Marche Verte.
Le 6 novembre est la date anniversaire de cette marche organisée en 1975 par le Roi Hassan II, pour la reconquête du Sahara occidental, alors sous juron espagnol. La procession avait mobilisé quelque 350.000 volontaires, permettant au Maroc de faire revenir le Sahara occidental sous sa souveraineté.
Aujourd’hui, le Maroc a résolument tourné ses efforts vers le développement de ses provinces du sud, avec à la clé d’importants investissements. En effet, en plus des 8 milliards prévus par les pouvoirs publics, Salahedine Mezouar a annoncé que le secteur privé a lui aussi pris des engagements, en promettant environ "un milliard de dollars’’
"Mais c’est une dynamique qui va suivre, parce que l’investissement privé national et international viendra se greffer sur tous ces projets qui sont des projets très porteurs et véritablement structurants et qui sont en train de donner une vocation aux régions des provinces du sud", a dit le ministre.
Pour Salahedine Mezouar, le programme en faveur de ces provinces est ’’un programme sérieux et qui vient concrétiser ce qui a été annoncé" par le royaume.
Selon lui, "la régionalisation avancée a un contenu. Le développement des provinces du Sud, la vocation naturelle que ces provinces ont dans leurs relations avec l’Afrique de l’Ouest, l’Afrique subsaharienne, dans leur profondeur géographique et culturelle est en train d’être traduite par un programme et des projets’’.
Le ministre marocain des Affaires étrangères souligne que ce n’est là qu’un début, car "la dynamique entraîne la dynamique".
A ce propos, il a souligné que tout le processus enclenché sera accompagné par "beaucoup d’investissements privés", indiquant que ceux-ci suivent les mouvements annoncés par les Etats.