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© Autre presse par DR
M Gosé Graziano Da Silva, directeur général de l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) |
En vue d’assurer la sécurité alimentaire et la nutrition en Afrique Sub-saharienne, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) développe sur le terrain des approches agro-écologiques en matière d’agriculture durable et intelligente comme altérative aux aléas climatiques.
L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) entend se concentrer, dans son prochain exercice biennal, sur l’intégration des approches agro-écologiques sur le terrain en se basant sur ses travaux en cours, en matière d’agriculture durable et intelligente face au climat. L’annonce a été faite hier, jeudi 5 novembre, par José Graziano Da Silva, directeur général de la Fao dans une vidéoconférence marquant l’ouverture, à Dakar, d’une rencontre régionale sur l’agro-écologie pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique sub-saharienne.
«Dans le prochain exercice biennal, nous nous concentrerons sur l’intégration des approches agro-écologiques sur le terrain, en nous basant sur les travaux en cours de la Fao en matière d’agriculture durable et d’agriculture intelligente face au climat», a-t-il insisté. «Nous devons construire des plateformes de renforcement des capacités et d’échange de connaissances», a dit le Directeur de la général Fao. Et d’ajouter: «nous allons également promouvoir la coopération Sud-Sud pour partager des approches et technologies prometteuses».
José Graziano Da Silva a, en outre, assuré que son organisation est prête à apporter son assistance afin de trouver des solutions aux défis auxquels sont confrontés les systèmes alimentaires mondiaux. Mieux, reste-t-il convaincu, «en travaillant ensemble, nous pouvons ouvrir la voie à un avenir durable qui ne laisse personne derrière, et devenir la génération faim zéro», a-t-il soutenu.
Il est attendu de cette conférence, un état des lieux sur les pratiques agro-écologiques dans le contexte africain, d’une part, et, d’autre part, l’occasion d’identifier les contraintes et opportunités pour dégager les perspectives. Quelques 300 participants venus de 25 pays, (représentants des producteurs et mouvements sociaux, le secteur privé, le monde universitaire et les instituts de recherche agronomiques) prennent part à cette rencontre qui prend fin ce jour.
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