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Ousmane Sy Ndiaye, secrétaire exécutif de l’UNACOIS sur la commercialisation du riz local: "Attractif, mais moins compétitif"
Publié le mercredi 4 novembre 2015  |  Sud Quotidien
L`UNACOIS
© aDakar.com par DF
L`UNACOIS -Jappo écarte toute pénurie de sucre
Dakar, le 20 Mai 2014 - L’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (UNACOIS-Jappo) a donné mardi des garanties, sur la disponibilité d’un stock de sucre permettant de couvrir les besoins du marché sénégalais avant et pendant le ramadan et même jusqu`en septembre.




Le secrétaire exécutif de l’Unacois, Ousmame Sy Ndiaye estime que le riz local est de plus en plus attractif. En revanche, il trouve que le prix doit être revu pour le rendre plus compétitif sur le marché national. Ousmane Ndiaye participait à un panel organisé par le comité scientifique et technique de l’Isra, sur le thème : «autosuffisance en riz en 2017, mythe ou réalité ?».

« Le riz sénégalais devient de plus en plus attractif. Parce que sa qualité est améliorée mais son prix reste à être amélioré. Dans la dernière transaction que nous avons faite avec les riziers, nous avons eu au moins, un mois d’échange sur les prix. Notre souci premier, en tant que producteur, était de favoriser la politique de l’Etat en matière de prix. Pour une denrée qui constitue la consommation de base des consommateurs, on ne peut pas le vendre à certains prix». C’est l’avis d’Ousmane Sy Ndiaye, secrétaire exécutif de l’Union des commerçants et industriels du Sénégal (Unacois). Il prenait part à un panel sur «L’autosuffisance en riz en 2017 : mythe ou réalité ?», organisé en marge du comité scientifique et technique de l’Isra.

«Notre offre-plafond était de 240 Francs Cfa le Kilogramme. Alors, il a fallu l’intervention de l’Etat pour que ce prix puisse être le prix de référence institutionnellement admis. Un riz que nous achetons à 240 francs qui est revendu dans les boutiques entre 250 ou 260 francs que nous cédons aux grossistes à 245 francs ne peut pas être profitable. Globalement, ce prix ne nous permet pas de tirer 5 % de ce que nous tirons du kilogramme de riz importé », argue M. Ndiaye.

Pour lui, la première contrainte sur laquelle il faudra travailler c’est la question de la compétitivité. Il trouve que c’est bien de renforcer les capacités de production, avoir un riz de qualité, mais il faut qu’il y ait le rapport qualité-prix.

«Si le riz coûte cher au point que les gens ne puissent pas y accéder, cette autosuffisance peut être remise en cause. Donc, nous voulons que la chaine de commercialisation puisse se développer dans la durée. Je pense qu’il faut régler ce problème de compétitivité», a-t-il laissé entendre. Et de poursuivre, «il est plus facile de transporter du riz de Thaïlande à Dakar que de le transporter de la vallée du fleuve Sénégal à Dakar.

Un bateau transporté de Thaïlande arrivé au port de Dakar est plus compétitif qu’un conteneur de riz transporté de Saint Louis à Dakar. C’est le marché qui le démontre. Donc, la question-phare c’est de savoir si le riz sénégalais est profitable»
Toutefois, il s’est réjoui du fait que l’Etat ait su mettre en place un cadre et un mécanisme de régulation dont l’objectif est de favoriser la bonne cohabitation entre le Riz sénégalais et le riz importé.

«Il n’y a plus de mévente de riz local. Parce que les distributeurs professionnels se sont engagés à assurer sa bonne commercialisation, son écoulement dans les circuits de distribution», indique-t-il.
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