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© aDakar.com par A. Seck
Conférence ministérielle africaine sur la propriété intellectuelle Dakar, le 04 Novembre 2015 - Le Premier ministre a présidé la cérémonie d`ouverture de la Conférence ministérielle africaine sur la propriété intellectuelle. La manifestation se tient du 3 au 5 novembre 2015 au King Fahd Palace. |
Le Premier ministre du Sénégal, Mahammed Boun Abdallah Dionne, a invité, mardi à Dakar, à saisir les opportunités offertes par la propriété intellectuelle afin de dynamiser sa croissance.
"Face aux défis de développement, l’Afrique doit saisir les opportunités pour exploiter la propriété intellectuelle et promouvoir l’innovation afin d’asseoir une croissance rapide, durable et inclusive, qui soit réductrice de la pauvreté, tout en améliorant la productivité et en favorisant la compétitivité de nos économies", a notamment dit le PM sénégalais.
Il lisait le message du Chef de l’état, Macky Sall, à l’ouverture de la conférence ministérielle de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) sur la propriété intellectuelle pour une Afrique émergente qui prend fin ce 5 novembre.
"La créativité et l’innovation sont à la base du développement économique et social des Etats innovants et ces deux facteurs se nourrissent le plus souvent de la diffusion des nouvelles connaissances notamment à travers l’information en général et l’information scientifique et technique en particulier", a ajouté Mahammed Dionne.
Selon lui, le brevet tout en étant une récompense attribuée par l’Etat à l’inventeur, est aussi un moyen crucial de diffusion de nouvelles connaissances qu’il protège.
"Dans les documents de demande de brevet, il est exigé que le nouvel art soit clairement dévoilé. Aussi, l’accès à ces informations pour les chercheurs des pays en développement et des pays les moins avancés est-il l’une des conditions majeures de l’innovation’’, a indiqué M. Dionne.
‘’Dans le domaine de la propriété littéraire et artistique, a-t-il souligné,les acquis du droit de la propriété intellectuelle permettent également aux chercheurs, aux créateurs et aux enseignants, de profiter des exceptions et des limitations consacrées".
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