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© aDakar.com par DR
Macky Sall au sommet Inde-Afrique Dakar, le 29 Octobre 2015 - Le président Macky Sall a pris part à la 3eme édition du Sommet Inde-Afrique. Plus d`une quarantaine de chefs d`État africains étaient présents à New-Delhi. |
Le président de la République, Macky Sall, ne rate aucune occasion pour vanter les mérites de son Plan Sénégal Emergent, censé mettre notre pays sur les rampes de l’émergence d’ici 2035. En Inde, pour les besoins du 3ème sommet Ind-Afrique, le Chef de l’Etat a tenu à décliner trois axes majeurs du PSE pour attirer les investisseurs indiens.
Le PSE, est un programme cher au président de la République du Sénégal. Macky Sall compte sur ce plan pour mettre le Sénégal sur les rampes de l’émergence d’ici l’horizon 2035. Il a profité du 3ème sommet Inde-Afrique pour vanter à nouveau le mérite de ce plan.
Après avoir rappelé les «relations politiques anciennes et confiantes, et une coopération économique officielle vieille de plus de 40 ans, dotée d’un cadre juridique adéquat», Macky Sall a embrayé sur le PSE, pour charmer les investisseurs indiens.
«Au Sénégal, nous avons lancé depuis février 2014 une nouvelle stratégie de développement économique et social avec le Plan Sénégal Emergent (PSE). Nous cherchons, dans cette nouvelle dynamique de progrès, à faire du Sénégal un pays émergent à l’horizon 2035 avec une croissance annuelle moyenne de 7%», a-t-il déclaré dans un discours dont nous avons obtenu copie.
Et d’ajouter : «le PSE repose sur les secteurs stratégiques de l’agriculture, des infrastructures, de l’énergie, des mines, du tourisme, des Tic et de l’habitat.» Selon Macky Sall, «chacun de ces secteurs offre des opportunités d’affaires, dont certains peuvent être réalisés à travers un partenariat public- privé».
Et le président de la République de citer à trois secteurs. Premièrement, l’agriculture. «Nous avons lancé un vaste Programme national pour l’autosuffisance en riz à l’horizon 2017, avec l’appui de la coopération indienne. Mais, nous avons besoin de mécaniser davantage notre agriculture pour une production à grande échelle et la transformation des produits locaux avec des équipements adaptés au monde rural.», soutient-il
Deuxièmement, les infrastructures et l’habitat. «Dans ce secteur, nous portons nos efforts sur la densification du réseau routier avec plus de 30 projets ; la modernisation de du chemin de fer entre le Sénégal et le Mali, sur 1200 km ; la réalisation d’une ligne de train rapide sur 45 km, entre Dakar et un nouvel aéroport international en cours de finition», dira le président Sall, qui précise : «qu’en matière d’infrastructures, le Sénégal a une expérience réussie d’autoroute à péage, en partenariat public-privé. Et nous sommes déjà en chantier pour réaliser une autre autoroute sur 115 km, en collaboration avec une entreprise chinoise.
Sur le volet portuaire, nous sommes en partenariat avec une compagnie des Emirats Arabes Unis, DP World, pour réaliser un nouveau port ultra moderne, capable d’accueillir des navires de dernière génération. Ce nouveau port sera jumelé à une Zone économique spéciale que développera le même partenaire». Enfin, l’habitat. «Nous avons une forte demande, nous développons une ville nouvelle à une trentaine de km de Dakar (Diamniadio, Ndlr).
Le site est en plein chantier. Il comprendra toutes les facilités, comme le Centre international de conférences déjà opérationnel et un parc industriel en construction. Et le site est déjà desservi par une autoroute.» Sur ce, fait-il remarquer : «une société indienne figure d’ailleurs parmi les constructeurs de cette nouvelle ville», pour ainsi dire que «le Sénégal est une destination dynamique, ouverte à tous, sans exception, et en toute transparence. Il n’y a aucun risque particulier à y investir. Ceux qui hésitent encore à venir faire des affaires en Afrique vont certainement le regretter dans quelques années». Pour finir, son opération de charme, il lance «Ku yeex niakk » (le retardataire perd) !
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