Les ministres des Finances et les officiels de haut niveau représentant 17 gouvernements d’Afrique francophone se réunissent depuis jeudi à Dakar, en vue d’aborder les réformes en matière de gestion financière publique (GFP) en Afrique.
Prennent part à cette rencontre les partenaires comme la Banque mondiale, la Fédération internationale des comptables (IFAC), la Fédération africaine des comptables (PAFA), la Fédération internationale des experts-comptables francophones (FIDEF), la Banque africaine de développement (BAD), l’Ordre national des experts comptables et comptables agréés du Sénégal, (ONECCA), entre autres.
La conférence se penche sur le lien entre la redevabilité, la transparence et l’amélioration des services publics. Les participants tenteront de dégager ‘’un consensus sur les mesures à prendre pour promouvoir la GFP et améliorer les prestations de services’’.
Les délibérations on été conçues de manière à aboutir à l’adoption d’un Appel à l’action par les Ministres des Finances des pays africains francophones et donner une impulsion à une approche collaborative et proactive en ce qui concerne les réformes de la GFP, indique un communiqué reçu de la Banque mondiale.
Au cours des différentes tables rondes, les participants partageront les expériences et perspectives de Madagascar, des Iles Comores, du Cameroun, du Gabon, de la République centrafricaine, de la République démocratique du Congo, du Niger, du Mali, du Tchad, de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, de la Guinée, du Togo, du Burundi, de la République du Congo, de la Guinée Bissau, du Bénin, du Sénégal, du Maroc et de la Tunisie.
Le Sénégal a pris l’option de bâtir son système de gestion des finances publiques sur le socle de la transparence et de la gestion axée sur les résultats, a déclaré son ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba, lors de la cérémonie d’ouverture.
Il a décliné ’’une vision stratégique’’ qui devra se traduire par ’’le renforcement de l’efficacité de la dépense publique ; la consolidation de la discipline budgétaire ; l’amélioration de la transparence budgétaire ; le renforcement de la responsabilité des gestionnaires publics avec la déconcentration de l’ordonnancement’’.
Au Sénégal, a t-il relevé, le processus de transposition des six directives de l’UEMOA s’est achevé le 27 décembre 2012 par l’adoption de la loi n° 2012-22 portant Code de transparence dans la gestion des finances publiques.
’’Avec cette transposition, notre pays est devenu le premier et le seul pays de l’Union à avoir internalisé ces directives dans son droit positif’’, a dit Amadou Ba.