La porte-parole de l’Alliance des forces de progrès (Afp), Dr Malick Diop, promet une réponse politique ou judiciaire à toute personne qui s’attaquerait à nouveau à son leader de parti, en l’occurrence Moustapha Niasse. Face à la presse hier, mardi 27 octobre, le protégé du président de l’Assemblée nationale a légitimé la position du bureau de l’hémicycle dans le différend entre députés de l’opposition, non sans sonner la fin de la récréation.
Que ceux qui s’en prennent vertement au président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, non moins secrétaire général de l’Alliance des forces de progrès (Afp), se le tiennent pour dit ! L’Afp, par la voie de son porte-parole, ne compte plus laisser passer ces «dérapages» sans lever le moindre doigt. Cela, en faisant savoir que «trop c’est trop».
Face à la presse hier, mardi 27 octobre, Dr Malick Diop a «sonné la fin de la récréation», en indiquant «qu’il n’est plus question de laisser un quelconque hurluberlu s’attaquer impunément à la personne du président de l’Assemblée nationale». A l’en croire, «tout dérapage verbal inconsidéré sera traité avec une virulence de la même envergure». Poursuivant, Dr Diop a averti que «le Sénégal étant un pays de droit, nous nous réservons le cas échéant la primeur de faire appel à toutes les juridictions compétentes pour que force reste à la loi». En somme, les «Progressistes» entendent répondre coup pour coup à toutes les invectives que leur livrent leurs adversaires politiques.
Sur les raisons de cette nouvelle posture «va-t-en guerre» que compte adopter la formation politique de Niasse, Dr Malick Diop explique que «nous avons constaté depuis lors, que certains politiciens, au lieu de diagnostiquer le malaise existant au sein de leurs partis respectifs, s’évertuent à jeter l’anathème sur le président de l’Assemblée nationale et son bureau».
Pour lui, il y a une interprétation erronée d’un processus règlementaire qui a abouti à l’élection du Bureau de l’hémicycle dans les règles de l’art. Convoquant ainsi les articles 20 et 22 du règlement de l’Assemblée, cités par les députés du Parti démocratique sénégalais (Pds) en litige, Dr Diop de supputer que «la session se tenant pour le renouvellement des mandats, l’article 20 devenait obsolète sachant qu’il ne s’agissait pas d’une nouvelle création». Il en a conclu donc que «le président du groupe a donc été renouvelé et sa liste acceptée par le Bureau». Jetant en outre des piques au Pds et à ses alliés qui crient sur tous les toits qu’il y a eu un hold-up constitutionnel à l’Assemblée, le protégé de Niasse trouve «qu’avant de mener un combat, il faut bien maitriser les textes. Ce n’est pas à nous de leur montrer leur propre stratégie, c’est plutôt à eux de régler leurs lacunes».
Répondant par ailleurs au Grand parti de l’ex-numéro de l’Afp, Malick Gakou, qui soutient avoir décimé l’Afp, Dr Diop s’est voulu clair. Pour lui, «quand on fait 12 régions en 4 mois et qu’on boucle le Sénégal en 6 mois, c’est parce qu’on a un parti politique fort, structuré et attractif». Mieux, se réjouissant de la forte mobilisation qu’a connue la tournée nationale de l’Afp dans les différentes localités visitées, il a indiqué que «l’Afp est attractive et cette attractivité est même galopante». Toutefois, il a déploré cette attitude de la presse qui a tendance à faire fi des trains qui arrivent à l’heure (allusion faite aux nombreux ralliements à l’Afp non relayés).