Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aDakar.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Gestion des ordures ménagères: Madany Sy et cie parlent de "cabale" contre Khalifa Sall
Publié le mercredi 28 octobre 2015  |  Sud Quotidien
Les
© aDakar.com par DF
Les maires des villes de Dakar et Montréal signent une convention
Dakar, le 11 Octobre 2015 - La ville de Dakar et la ville de Montréal signent une convention. Cet accord de partenariat vise à bâtir des relations étroites, à poursuivre des objectifs de croissance et développement mutuels. Photo: Khalifa Ababacar Sall, maire de Dakar




Les cadres et syndicats de l’Entente Cadak-Car n’approuvent pas le transfert de la gestion du nettoiement de la capitale sénégalaise à l’Unité de coordination et de gestion des déchets (Ucg). MadanySy et Cie ont fait face à la presse hier, lundi 26 octobre, pour fustiger la mesure et affirmer, par ailleurs, qu’elle n’est guidée que par une volonté de nuire au maire de Dakar et président de l’Entente, Khalifa Sall, candidat supposé à la prochaine élection présidentielle.

Le transfert de la gestion du nettoiement de l’Entente Cadak-Car à l’Unité de coordination et de gestion des déchets (Ucg) n’a rien d’objectif. Il n’est guidé que par une «querelle» politique et n’est rien d’autre qu’une «cabale» contre l’actuel maire de Dakar Khalifa Sall. L’avis émane des cadres et syndicats de l’Entente Cadak-Car. En conférence de presse organisée hier, lundi 26 octobre, MadanySy et cie ont dénoncé ce qu’ils appellent «un règlement de compte politique». Cette nouvelle donne dans la gestion du nettoiement n’a d’intérêt que de porter atteinte à un adversaire politique, en l’occurrence Khalifa Sall.

Selon ainsi le secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de nettoiement (Sntn) et par ailleurs membre des cadres et syndicats de l’Entente Cadak-Car, Madany Sy, « s’ils ont des règlements de compte politique à faire, ils n’ont qu’à les régler sur le champ politique ». Mieux, précise-t-il, « l’Entente Cadak-Car doit être épargnée de cette guéguerre. Elle n’est d’aucune obédience politique », a soutenu sans fioritures Madany Sy.

Evoquant les motifs donnés par le ministre de la Gouvernance locale, du développement et de l’aménagement du territoire, Abdoulaye Diouf Sarr pour justifier le transfert de la gestion du nettoiement, Madany Sy a estimé qu’ils sont loin d’être fondés. Réfutant par conséquent les propos d’Abdoulaye Diouf Sarr disant que « Dakar est devenu un dépotoir, un dépôt à ciel ouvert suite à la grève des concessionnaires et des arriérés de salaire que l’Entente Cadak-Car devrait à des agents du nettoiement », le syndicaliste a affirmé que si pareil constat est établi, la responsabilité n’est pas de l’Entente Cadak-Car. A son avis, les concessionnaires ont toujours voulu porter atteinte à leur structure : « depuis que l’appel d’offre a été lancé, il y a une guéguerre au sommet de l’Etat. Certains concessionnaires ont toujours manifesté une volonté de faire éclater l’Entente Cadak-Car ».
UNE DECISION HATIVE

Madany Sy et ses collègues n’ont pas aussi apprécié la sortie de leur ministre de tutelle qui les a informés à la va-vite, disent-ils. « Ils ont pris une décision pour nous mettre devant le fait accompli. Il n’y a pas eu de débat entre Abdoulaye Diouf Sarr et les syndicalistes. Nous avons senti le coup. Jamais, on n’a été reçu à 8 heures du matin », indique Madany Sy. Par ailleurs, a-t-il soutenu, l’assurance d’Abdoulaye Diouf Sarr faisant état de la protection des intérêts des travailleurs n’est que du leurre aux yeux des cadres et syndicats de l’Entente Cadak-Car.

Selon MadanySy, pour une cohérence dans la démarche, il fallait au moins qu’une passation de service soit organisée afin de permettre aux nouveaux venus d’avoir une idée sur les acquis déjà existants. Madany Sy a par ailleurs estimé qu’avec ce changement, la tutelle s’intéresse simplement à l’argent du contribuable sénégalais. Car, a-t-il dit, sur les 10 milliards de budget du nettoiement, le salaire mensuel des agents ne dépasse pas 200 millions. Pour finir, les cadres et syndicats du nettoiement ont aussi déploré le ballotage du secteur dans neuf ministères entre 2004 à nos jours.
Commentaires