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Sud Quotidien N° du 16/11/2013

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Alfred Ndiaye, milieu des «LIONS» «J’ai envie de faire face à Drogba»
Publié le samedi 16 novembre 2013   |  Sud Quotidien




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Il avait bousculé Didier Drogba. Il était l’un des rares Lions à montrer de l’engagement et de la détermination sur le terrain pendant les 45 minutes de la première mi-temps. Mais à la surprise générale, le sélectionneur Alain Giresse l’avait sorti. Un choix qu’Alfred Ndiaye refuse de commenter. Toutefois, le milieu de terrain du Sénégal ne cache son envie de revivre des duels face Didier Drogba.

«Ça me donne vraiment envie de montrer que j’ai les qualités pour rivaliser et gagner contre des joueurs comme Drogba. Nous avons tous cette envie. Nous savons que la Côte d’Ivoire dispose de grands joueurs, parmi les meilleurs au monde. Mais on ne doit pas avoir peur d’eux. Il faut donner le meilleur de nous-mêmes pour prouver que nous aussi, nous avons des qualités égales à eux», a-t-il déclaré.

Et d’ajouter : «nous n’avons pas le même style de jeu. Moi, je suis comme ça. J’ai mon style de jeu. Je ne sais pas les autres mais je suis comme ça. Si je rejoue, je vais me donner à 200%. Je ferais tout pour gagner. Les observateurs ont raison de demander des guerriers. C’est une rencontre très importante pour le peuple sénégalais. On peut se qualifier pour rendre fier tout un peuple. Surtout après la défaite d’Abidjan, ça serait bien de battre les Ivoiriens».

Faisant l’analyse du match aller, il retient ceci : «nous avions mal débuté le match et cela nous avait causé beaucoup de problèmes. Mais ce n’est pas fini, on a toujours nos chances. Il faut gagner par deux buts d’écart et ne pas prendre de but. Je pense que c’est possible». Tout en refusant de commenter les choix d’Alain Giresse, il ne cache pas sa déception d’être sorti à la mi-temps lors du match aller. «J’étais un peu déçu de sortir. J’avais envie de rester sur le terrain. Le coach m’a fait sortir, je n’ai rien à commenter là dessus. Je ne suis pas là pour commenter. Je respecte ses choix. J’essaie de donner le maximum. Si le coach fait appel à moi que ce soit en tant que titulaire ou en cours de jeu, je me donnerais à 200% pour nous qualifier».

«Ce qui est embêtant, c' est qu’ils nous ont battus sans être meilleurs que nous. Ils n’ont pas forcé leur football. Ils ont marque deux buts à dix minutes, c’est ce qui est frustrant. Il ne faut pas refaire la même entame qu’au match aller».

Pour remonter les deux buts, Alfred Ndiaye donne sa recette. «Dès l’entame du match, il faut leur mettre la pression. C’est la seule façon de les bousculer. Si nous arrivons à marquer très tôt, ils vont avoir la pression», indique-t-il.

REACTIONS… REACTIONS…

ISSA CISSOKHO, DEFENSEUR LATERAL - «Marquer Gervinho m’excite»
Entré en cours de jeu, le 12 octobre à Abidjan, Issa Cissokho avait réussi à neutraliser le feu-follet ivoirien, Gervinho qui avait transformé Lamine Gassama en passoire toute une première mi-temps. L’idée de faire face à l’attaquant de l’AS Rome, ce soir à Casablanca, excite le jeune défenseur sénégalais. Issa Cissokho qui est actuellement en pleine forme avec les Canaris brûle d’envie de relever le challenge. Un test majeur qu’il se dit prêt à affronter sans toutefois occulter les risques d’un tel duel.

«Je suis en confiance avec mon club, le FC Nantes. Nous sommes en train de faire un très bon parcours. Je suis en forme. Je suis prêt à défendre les couleurs de mon pays. Et si je suis titulaire, je vais essayer de neutraliser Gervinho», a-t-il, indiqué. Et d’ajouter : «en tant que défenseur, ça m’excite de faire face à un tel attaquant. Il joue à l’As Roma. Avant l’Italie, il a fait pas mal de clubs européens (LOSC, Arsenal…, Ndlr). En plus, jouer contre un joueur d’un tel calibre, va me permettre de savoir où est ce que j’en suis aussi. C’est un bon baromètre».

«Si je le neutralise, on dira que j’ai fait un bon match. Si malheureusement, je passe à côté, et qu’il réussit une passe décisive ou qu’il marque un but, on dira que je n’ai pas été la hauteur. Ce sera du 50-50. C’est à moi de rester concentré et d’être rigoureux pour que tout se passe bien», analyse le frère d’Ali Cissokho, qui joue lui, pour la France. A l’instar aussi de beaucoup de «Lions», il refuse d’abdiquer. Issa Cisskho croit encore aux chances sénégalaises d’être à la plus grande fête du football mondial en 2014 au Brésil. «Il y a toujours un moyen de se qualifier. Parce que nous avons mis un but d’espoir. Mieux, au plan du jeu, la Côte d’Ivoire n’a rien fait qui justifie une telle victoire (3-1), même si elle reste une grande équipe», argue-t-il. «Nous les avons un peu trop regardés faire, reconnaît-il. Là, il faut un autre état d’esprit. Il faut être solides, costauds dans tous les secteurs. Il y a une qualification au bout. Peu importe la manière, il faut se battre pour atteindre l’objectif».

PAPY DJILOBODJI :

«On a bien préparé ce match. Le groupe est au complet. Ça sera un match important. A nous de faire ce qu'il faut pour se qualifier pour aller au Brésil. Le pays passe avant tout. On est là et quand on fait appel à nous, on donne le maximum. Après, c'est le coach qui décide. S'il y a la victoire au bout ça sera génial. Cela ne fait pas plaisir de rester sur le banc. Mais comme, j'ai dit, je suis prêt et quand on fait appel à moi, je vais donner tout ce que j'ai dans le ventre. On veut gagner ce match pour le pays. Je n'ai peur de personne. Même si je dois me mesurer à Cristiano Ronaldo».

PAPE NDIAYE SOUARE :

«J'avais un peu mal au dos. Je me suis reposé. Je vais essayer de m'entrainer pour voir ce que cela va donner. Mais, il n'y a rien de grave. Il faut surtout éviter les erreurs du match passé. Gervinho est un très grand joueur et il va vite. Il faut être prêt physiquement et mentalement pour le stopper. Nous avons des joueurs qui peuvent rivaliser avec eux. La tache ne sera pas du tout facile. C'est une pression positive. Le plus important est de donner ce qu'on a dans le ventre. Les joueurs sont concentrés car ils veulent aller au Mondial. On sait ce qui nous reste à faire. Si tout le monde y croit il n'y aura pas de problème. On a des attaquants qui peuvent inquiéter leur défense. Je ne me fais pas de soucis».

KARA MBODJ :

«Je n'ai pas joué le match aller parce que c'est le choix du coach. Je ne sais pas ses raisons. Mais la concurrence est partout. Je suis un patriote et je suis prêt dès qu'il fait appel à moi. Si Giresse m'appelle, je vais lui montrer que je suis là. J'avais envie de montrer plus. J'ai fait des matchs corrects. Je peux faire mieux et j'ai envie d'apporter plus. Mais, le dernier mot revient au coach. Il n'y a pas de problème. Cela fait mal de rester sur le banc. Mais, c'est le football qui est comme ça. Il faut l'accepter et avoir le mental fort et positif pour être prêt à tout moment. Le peuple a tout donné aux joueurs, c'est le moment de leur rendre la pareille. Le plus important est de mouiller le maillot national du début à la fin. Il ne faut pas avoir des regrets. Tous les joueurs sont prêts à aller au combat. Il faut juste éviter de commettre les mêmes erreurs. Il faut se libérer et jouer comme on sait le faire».

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