Mansour Sy, le ministre de la Fonction publique, du Travail, du Dialogue social et des Organisations professionnelles, a soutenu hier, vendredi, que les sortants de la Fastef ne cherchent pas à intégrer la fonction publique. Ils visent plutôt une affection, ce qui est du ressort du ministère de l’Education nationale.
De l’avis du ministre Mansour Sy, le ministère de la fonction publique n’est pas pour l’instant concerné par la grogne des élèves sortants de la Faculté des sciences et technique de l’éducation et de la formation, « le gouvernement veut que les ministères, chacun à son niveau, discute avec les services relevant de son département afin de trouver des solutions. Les ministres ont ce qu’on appelle un pouvoir de gestion, donc chacun traite des problèmes relevant de son département.
Le ministre de la Fonction publique n’est pas pour l’instant concerné par le problème des sortants de la Fastef. C’est l’année prochaine qu’il le sera. Pour l’instant le dossier concerne le ministère de l’Education aucun des sortants de la Fastef n’a intégré la fonction publique », a soutenu Mansour Sy
A l'en croire, ce problème résulte d’une demande supérieure à la possibilité de recrutement de l’Etat. L'offre « du ministère de l’éducation est inférieure au nombre d’élèves professeurs formés par la Fastef. Il faut que le besoin soit en phase avec l’offre, sinon on risque d’aboutir à un stade où l’Etat ne pourra pas prendre en charge les nouvelles recrues", a souligné le ministre.
Les sortants de la Fastef observent ces derniers jours une grève de la faim pour protester contre leur non affectation dans les établissements d’enseignements moyens et secondaires du Sénégal.