Dakar (Sénégal) - Le promoteur de la 2ème édition du Salon international de l’investissement, des banques et établissements financiers (SIIBEF), Mamadou Lô Ndiéguene, a dans un entretien avec APA, tiré un bilan satisfaisant de cette manifestation qui a pris fin ce jeudi à Dakar après deux jours de travaux.
« Il n’y a pas, à ce que je sache, une rencontre de ce genre dans la sous-région où les hommes de l’investissement, de la finance, de entrepreneuriat puissent venir parler en toute liberté et mettre l’accent sur les questions qui assaillent l’entreprise », soutient M. Ndiéguène.
Selon lui, le salon a été l’occasion de non seulement parler du financement de l’entreprise mais aussi de trouver des solutions afin d’aller très vite vers l’émergence.
"Les pays émergents dont on parle actuellement étaient dans les 15 dernières années dans les mêmes situations que les pays africains. Mais ils ont fait le pari de faire le consensus, sur la concertation.
« C’est dire que si on règle ce point-là, dans deux à cinq ans on aura dépassé l’étape actuelle » .
Utilisant une métaphore, M. NDiéguene avance que « c’est comme on construit une autoroute et après on roule très vite. Mais tant qu’on est là avec des obstacles et des nids de poule, on risque de ne pas aller loin ».
L’initiateur du SIIBEF est d’avis qu’il y a pleins d’initiatives qui peuvent se créer au Sénégal mais les PME butent sur de petits financements de 5 à 10 millions FCFA qu’elles n’arrivent pas à avoir parce que n’ayant pas de garantie. En plus de cela ajoute-t-il, il y a la formation des manager ainsi que l’encadrement des PME qui bloquent.
« Quand on commençait la première édition du SIIBEF, on avait dit au Président de la République à l’issue du salon qu’il fallait créer un conseil de haut niveau de l’investissement », avance Mamadou Ndiéguène.
En perspective de la 3ème édition du SIIBEF, M. Ndiégune, révèle qu’un thème sur le financement de l’agriculture sera retenu car à ses yeux, le secteur agricole peut régler le chômage des jeunes au Sénégal.