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Le Soleil N° 13125 du 24/2/2014

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Les médecins à nouveau en grève aujourd’hui et demain
Publié le lundi 24 fevrier 2014   |  Le Soleil


Les
© aDakar.com par DF
Les travailleurs de la santé affiliés au SUTSAS ont marché ce matin à Dakar
Le Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l`action sociale a organisé une marche, ce jeudi 23 janvier à Dakar. Les revendications des blouses blanches se résument autour de quatre points : l’affection arbitraire des 32 agents de Louga, la restitution de l’enveloppe des heures supplémentaires, le paiement des trois mois de salaire des agents dans les zones difficiles du pays. Ils doivent rencontrer demain vendredi le gouvernement pour des négociations. En attendant les blouses blanches promettent de paralyser le secteur de santé. Ils ont marché de la place de l’Obélisque à la Rts où elles ont tenu un point de presse en présence des représentations du Syndicats d’enseignant entre autres.


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Le Syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames) observe, aujourd’hui et demain, une grève sur toute l’étendue du territoire. Toutefois, les urgences et les hospitalisations seront assurées.
Le système sanitaire sénégalais sera encore paralysé aujourd’hui et demain. Le Syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames) a décidé de poursuivre la lutte en observant une grève. Cette décision aux conséquences sanitaires, économiques et sociales a été prise suite à ce que les syndicalistes considèrent comme le mutisme des autorités gouvernementales. « Devant le mutisme du gouvernement, le Ben a décidé de poursuivre son mouvement. Un mot d’ordre de grève est décrété sur l’ensemble du territoire national les lundi 24 et mardi 25. Seule la prise en charge des urgences et des malades hospitalisés sera assurée », indique un communiqué parvenu à la rédaction.
Rappelons que le recours à cette forme de lutte fait suite à l’échec de 40 rencontres entre le gouvernement et la commission technique bipartite chargée d’approfondir la réflexion sur la plateforme revendicative. Le relèvement du plateau technique est le premier point de leurs doléances. La plateforme, énumère le secrétaire général du Sames, comprend les conditions de travail, notamment le plateau technique dérisoire, obsolète et l’insuffisance notoire de médecins généralistes, tout comme de spécialistes contrastant avec une demande cruciale en soins de santé. Les syndicalistes avaient révélé, au cours d’un point de presse, qu’il y avait 600 médecins en chômage, alors que plusieurs contrées du pays n’avaient pas de spécialistes.
Les médecins ne sont pas aussi satisfaits de leur régime indemnitaire. « Les médecins appartiennent à la hiérarchie A spéciale, une des catégories les plus élevées du corps des fonctionnaires. Cependant, ils sont les seuls à ne pas être traités à la hauteur de leur rang. Paradoxalement, non seulement les corps de la même hiérarchie ont un régime indemnitaire dépassant très largement celui des médecins mais aussi des corps de la hiérarchie inférieure perçoivent 2 à 3 fois plus qu’un médecin spécialiste après 20 ans d’ancienneté », compare le secrétaire général du Sames.

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