Le rapporteur Adjoint de la Commission Nationale de Réforme des Institutions (C.N.R.I), Moussa Mbaye a tranché le débat sur l'incompatibilité de la fonction de président de la République et celui de chef de parti. Ainsi, il semble qu'avec le mandat en cour le président de la République ne serait pas obligé de démissionner de la tête de son parti l'Alliance pour la république (APR). En quelque sorte, c'est ce que le projet de constitution remis par la Commission Nationale de Réforme des Institutions (C.N.R.I) a prévu. Cette affirmation est faite par Moussa Mbaye, le Rapporteur Adjoint de la dite commission qui était l'invité du Grand Jury de la Rfm ce dimanche.
En effet, dans l'article 151 de ce projet de constitution, il est dit que « Le Président de la République en fonction termine son mandat au cinquième anniversaire de la date de son élection. Seules ne lui sont pas applicables au cours du présent mandat, les dispositions prévues à l'article 63 al 2 ». en dans cet article 63 al 2 se trouve la disposition qui a mis les camarade de Macky Sall dans tous leurs état. Il y est dit que « Le Président de la République ne peut ni participer à une campagne électorale, ni faire acte de propagande ou de déclaration de soutien pour un candidat à l'occasion d'élections où il n'est pas candidat ».
Selon, Moussa Mbaye, « c'est une des dispositions transitoires qui permettent d'aller vers cette reforme sûrement. Donc les polémiques sur cette question ne sont pas fondées ». Il ajoute que si cette question est mise dans le projet de constitution, « c'est parce que cette option rencontre les attentes des Sénégalais et permet aussi de répondre aux éléments du diagnostic pour assurer l'équilibre de la séparation des pouvoirs ».