Dak’art 2016 Installation du comité d’orientation de la biennale : 30 mousquetaires pour le pari d’une bonne organisation #aDakar

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Art et Culture

Dak’art 2016 Installation du comité d’orientation de la biennale : 30 mousquetaires pour le pari d’une bonne organisation

Publié le lundi 26 octobre 2015 | Le Quotidien

© aDakar.com par MC
L`environnement au coeur du Dak`Art 2014
Dakar, le 13 Mai 2014- Le Dak`Art 2014 s`est intéressé aux enjeux de l`écologie. La question environnementale a été au coeur du vernissage qui s`est tenu cet après midi, à l`Université Cheikh Anta Diop de Dakar. L`exposition présidé par le ministre de la culture et du patrimoine, Abdoul Aziz Mbaye, a été l`occasion de replacer l`environnement et l`écologie au coeur des festivités de la biennale d`Art contemporain de Dakar.

Le ministre de la Culture et de la communication a procédé hier à l’installation du comité d’orientation de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar. Ce comité composé d’une trentaine de membres est chargé de veiller à la bonne marche des activités de ce grand rendez-vous. Son président Baïdy Agne s’engage à s’y atteler d’ores et déjà en fixant la date du 3 mai au 2 juin pour la tenue prochaine du Dak’art.

L’annonce a été faite par le président du comité d’orientation, Baïdy Agne lui-même. «Il nous faut une date dès à présent» lance-t-il. Avant de déclarer par la suite que la Biennale Dak’art 2016 se tiendra du 3 mai au 2 juin prochains. M. Agne s’est en effet félicité du choix porté sur sa personne pour présider ce comité d’orientation, dont les membres font une trentaine. Parmi eux, des commissaires, des colonels, des directeurs de galerie, des communicateurs, des artistes, bref «des hommes imbus d’art jusqu’aux dents». Pour cette fois, une rupture a été notée sur le choix du président de la biennale puisque Baïdy Agne est un chef d’entreprise. Aussi, à ce dernier de prendre la ferme résolution de mener à bien cette mission qu’il considère comme «un sacerdoce» et d’inviter tout le secteur privé à se joindre à lui. «La biennale est un facteur de richesses et un instrument de promotion économique. C’est un défi lancé au monde économique. Il est nécessaire que le privé soit un acteur pour la réussite de cet événement», a-t-il dit. Le président du Conseil national du patronat (Cnp) convie ainsi tout le secteur privé à s’engager avec lui pour le succès de cet événement qu’il considère comme une vitrine de la culture sénégalaise et porteur de richesses.
«Au-delà de l’esthétique, de l’art, la biennale est effectivement facteur de richesses», a pour sa part affirmé le ministre de la Culture et de la communication Mbagnick Ndiaye. Il ne manque pas de souligner l’importance de réussir cet événement. «Cette édition doit être celle de la relance. La dernière biennale nous a laissé un goût amer», a-t-il relevé, soulignant qu’il ne faudrait alors pour rien au monde que ce soit le cas pour cette 12ème édition. Pour Mbagnick Ndiaye, l’organisation de ce Dak’art «doit être des plus parfaites», car il faudrait «maintenir la biennale à un niveau de qualité et d’exigence sans lequel elle risquerait de perdre son lustre d’antan». M. Ndiaye exhorte par ailleurs le comité à être regardant sur les choix esthétiques, la qualité de l’organisation, le niveau et la diversité des participations artistiques et de favoriser surtout l’adhésion populaire pour assurer, dit-il, «un succès éclatant» de la Biennale de l’art africain contemporaine 2016. Les dés sont ainsi jetés.