Économie
La BAD invitée à créer des opportunités de financement pour les jeunes agriculteurs africains
Publié le vendredi 23 octobre 2015 | Agence de Presse Africaine

© aDakar.com par DF
Ouverture d`une conférence sur l`Agriculture et l`agro-alimentaire à Dakar Dakar, le 21 Octobre 2015 - Une conférence de haut niveau sur l’agriculture et l’agro-alimentaire s`est ouverte, aujourd`hui, au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD). Organisée par la Banque Africaine de Développement (BAD), la première journée a été présidée par le président sénégalais Macky Sall et le président de la BAD. |
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La Banque africaine de développement (BAD) a été invitée vendredi à Diamniadio (40 km de Dakar) lors du panel sur le thème ‘’Agriculture et jeunes’’ à créer des opportunités de formation et de financement pour les jeunes agriculteurs africains.
Ce panel entre dans le cadre de la conférence de haut niveau sur la transformation de l'agriculture africaine organisée par la BAD et ouverte depuis mercredi.
Selon Adam Walima, vice-ministre Tanzanien des finances, 40% de la population de son pays est jeune. ‘'On est dans une situation explosive car il se pose la question de la politique de l'emploi à offrir à cette tranche d'âge'', a-t-il indiqué.
Selon lui, les jeunes en Tanzanie ont trois qualités : ils sont mieux éduqués, mieux informés et mieux sensibilisés.
Beaucoup d'entre eux se sont lancés dans l'agriculture. Selon M. Walima, avec 5 à 6 vaches, un jeune peut produire 100 litres de lait par mois. Ce qui lui procure un revenu mensuel de 700 dollars.
‘'Si ce jeune peut avoir de l'aide financière pour démarrer ses activités, il pourra disposer de sources de revenus régulières'', a-t-il souligné. Les mêmes observations ont été faites par ses pairs africains pour qui le renforcement des capacités des jeunes à travers la formation est nécessaire.
Quant à Adjiotteh Ayassor ministre Togolais des finances, il a évoqué, en dehors du financement, deux contraintes majeures auxquelles sont confrontés les jeunes de son pays : le problème de la propriété foncière qui est coutumière et la pénibilité du travail de la terre faute de mécanisation.
Le président de la BAD, Akinwimu Adésina, qui présidait ce panel partagera les observations des participants. Selon lui la formation et le financement vont de pair.
‘'Créer des opportunités de formation sans financement ne servira à rien'', a-t-il affirmé, évoquant à ce titre l'idée d'une facilité financière pour cette tranche de la population africaine.

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