La tendance vers un rugby plus physique et plus athlétique, une spécialité des pays de l’hémisphère sud, explique leur domination à la Coupe du monde 2015 de la discipline, dont les demi-finales seront disputées ce week-end par quatre pays représentant cette partuie du globe, a expliqué à l’APS l’ancien joueur d’ovalie et actuel président de la Fédération sénégalaise de rugby (FSR), Guédel Ndiaye.
"La sélection de la France a perdu, contre celle de la Nouvelle-Zélande, pas seulement le match, mais aussi son rugby fait de jeu de feintes et de technicité", a analysé le président de la FSR, ancien joueur d’ovalie.
Les demi-finales de la Coupe du monde de rugby – qui se joue en Angleterre – opposent d’une part l’Afrique du Sud à la Nouvelle-Zélande, puis l’Australie et l’Argentine d’autre part.
"Contre la Nouvelle-Zélande en quart de finale, la France n’a pas existé (13-62) parce qu’elle n’a pas joué son jeu", a constaté M. Ndiaye.
En succombant au jeu physique, a-t-il expliqué, la France a fait l’affaire des All Blacks, qui seront opposés aux Springboks sud-africains en demi-finale, ce samedi.
"D’une manière générale, il y a une sorte d’uniformisation du rugby, un sport qui a tendance à être plus physique et plus athlétique", a souligné le président de la FSR.
"Dans le cas du Sénégal, si on veut s’améliorer dans cette discipline, on doit mettre en avant nos qualités techniques, de jeu et de finesse", a poursuivi Guédel Ndiaye, qui sera en Angleterre pour suivre les demi-finales et la finale du Mondial de rugby.
Il participera aussi à une réunion de l’organe dirigeant le rugby mondial.