L’Amicale des moniteurs et employés d’auto-école interpellent le président de la République, Macky Sall, ainsi que le ministre des Sports et celui du Transport terrestre pour les aider à retrouver l’ancienne réserve foncière du stade Senghor où ils avaient l’habitude de faire passer l’examen du permis de conduite.
Déguerpis du site du fait d’un promoteur immobilier avant que l’Etat ne somme ce dernier d’arrêter les travaux, les moniteurs de soutenir que l’actuel site où ils ont été recasés est loin de remplir les conditions sécuritaires pour mener leur activités.
«L’actuel site que nous occupons ne remplit pas les conditions sécuritaires pour mener nos activités. On ne peut continuer à évoluer sur ce site où nous cohabitons avec des restaurateurs. C’est un site inapproprié pour l’examen de conduite», a déploré mercredi en conférence Mansour Guèye, président de l’Amicale.
Selon Mor Diagne, membre de l’Amicale, retourner sur le site c’est en même temps le protéger. «Car présentement il n’y a plus de sécurité dans ce site du fait qu’il est clôturé par un mur. Du coup, il demande aux autorités de détruire le mur de clôture afin de rendre accessible le site et éviter toute forme de refuge pour les délinquants. Comme on dit : la nature a horreur du vide», prévient Mor Diagne, ancien sapeur-pompier et qui sait de quoi il parle. Selon notre interlocuteur, la logique voudrait que ce site leur soit confié en attendant que l’Etat puisse y construire son projet immobilier.
Faisant partie des 900 candidats venus passer l’examen national de permis de conduire, Coumba Dièye, déléguée médicale, de se mêler au concert de protestations. «Depuis que nous nous sommes retrouvés sur ce site, on arrive plus à faire normalement l’examen du permis de conduite», déplore la jeune Dame. «Nous demandons au ministre des Sports, Matar Ba, de nous autoriser à retourner dans notre «jardin», là où on a des repères. Et pour cette occasion, nous sollicitons une audience avec Matar Ba», a lancé Mor Diagne. Sûrement que son appel sera entendu si on sait que c’est grâce aux moniteurs que les autorités ont été alertées avant de dire non au projet du promoteur immobilier.