Assemblée nationale - Rewmi, Bokk Gis Gis, Ucs, Fsd/ Bj font bloc derrière le Pds; Un grand groupe parlementaire en gestation ! #aDakar

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Assemblée nationale - Rewmi, Bokk Gis Gis, Ucs, Fsd/ Bj font bloc derrière le Pds; Un grand groupe parlementaire en gestation !

Publié le mardi 13 octobre 2015 | Sud Quotidien

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Christine Lagarde a tenu un discours devant la Représentation Nationale
Dakar, le 30 Janvier 2015 - La Directrice Générale du Fonds Monétaire International s`est adressée aux députés Sénégalais. Christine Lagarde a été reçue à l`Assemblée nationale par le président Moustapha Niass.

Les partis politiques sénégalais, membres du cadre de concertation de l’opposition ont annoncé hier, lors d’une conférence de presse, la mise sur pied d’un groupe parlementaire de l’opposition au sein de l’Assemblée nationale. Il s’agit, entre autres, du Parti démocratique sénégalais (Pds), de Rewmi, de Bokk Gis Gis, de l’Union des centristes du Sénégal (Ucs) et du Fsd/Bj. En outre, ces partis ont également annoncé le lancement d’un Front pour la régularité et la transparence du processus électoral.

Un tournant dans l’histoire politique sénégalaise. Presque tous les partis d’opposition présents à l’Assemblée nationale ont décidé d’unir leurs forces en vue de former un seul bloc face à la majorité parlementaire. Il s’agit, entre autres, du Parti démocratique sénégalais (Pds), de Rewmi, de Bokk Gis Gis, de l’Union des centristes du Sénégal (Ucs) et du Fsd/Bj. En conférence de presse organisée hier, ces partis ont ainsi annoncé la création, lors de la session ordinaire de l’Assemblée nationale devant démarrer demain, mardi, d’un groupe parlementaire de l’opposition. Ce groupe comprendra tous les députés issus de leurs rangs pour faire face à la majorité parlementaire.

Face à la presse, le vice-président de Rewmi, Diethé Fall, le coordonnateur du Front patriotique pour la défense de la République, Mamadou Diop Decroix et Oumar Sarr du Parti démocratique sénégalais (Pds) ont indiqué que les discussions sont à un niveau très avancée. Selon eux, la plupart des partis ont déjà la liste d’engagement de leurs élus à rejoindre ce nouveau cadre fédérateur de l’opposition. «Au Pds, nous avons déjà obtenu l’accord de 9 députés sur les 12 élus. L’objectif visé est de décrocher 10 sur les 12. Nous sommes optimistes quant à l’atteinte de ce but», a rassuré le coordonnateur du Parti démocratique sénégalais.

Interpelé sur l’identité du prochain président de ce groupe, Oumar Sarr a indiqué que la formule retenue est que tous les députés issus des partis membres vont rejoindre le groupe parlementaire des libéraux et démocrates. Et pour le poste de président, le secrétaire général adjoint du Pds de révélé que c’est sa camarade de parti, Aïda Mbodj, qui a été pressentie pour prendre les rênes de ce prochain groupe parlementaire. Toujours selon Oumar Sarr, la présidente du Conseil départemental de Bambey aura pour vice-président un élu de Rewmi.

Les députés issus du reste des partis seront placés dans les postes de responsabilités au niveau des différentes commissions.
Outre la création de ce groupe parlementaire, ces partis ont également annoncé le lancement d’un Front pour la régularité et la transparence du processus électoral (Frtpe). Ce front qui aura pour coordonnateurs, le chargé des élections au Rewmi, Ass Babacar Guèye, et son homologue du Pds, Sada Ndiaye, aura pour mission de mener la lutte pour le départ du ministre Abdoulaye Daouda Diallo à la tête du département des élections. Mais aussi de contraindre le chef de l’État à respecter son engagement de réduire son mandat présidentiel.

«Nous l’avons dit et répété, nous n’accepterons jamais qu’un responsable de l’Apr organise une élection notamment la prochaine présidentielle. Nous estimons qu’Abdoulaye Daouda Diallo n’est pas crédible. Tout récemment, il a organisé l’évaluation des dernières élections locales en snobant l’opposition et en invitant le chargé des élections de l’Apr. C’est la première fois que l’opposition n’est pas invitée au bilan d’une élection depuis l’adoption du code électoral consensuel », a affirmé pour finir Oumar Sarr.