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© aDakar.com par DF
Le Parti socialiste réfléchit autour sur l`Acte III de la décentralisation Dakar, le 07 septembre 2015 - Le Parti socialiste veut proposer des solutions aux différents défis que pose l`Acte III de la décentralisation. Les camarades socialistes étaient réunis pour leur 4eme session thématique. |
Le Parti socialiste a officialisé samedi l’adhésion de 80 cadres au mouvement Vison socialiste. Les socialistes déroulent ainsi lentement et sûrement leur processus de reconquête du pouvoir.
Le Parti socialiste enregistre 80 nouveaux cadres. Il s’agit de ressources humaines «de qualité» avec des profils divers ayant au minimum un Bac+4. Ils sont ingénieurs, sociologues, juristes, journalistes…, dont le seul objectif est de contribuer à redynamiser le Ps et à faire en sorte qu’il puisse revenir au pouvoir. Un recrutement qui porte l’œuvre de Vision socialiste, structure regroupant les cadres du Ps. «Notre parti reprend du souffle et entend en reprendre davantage. Sa massification doit faire partie des priorités de Vision socialiste. Cette dernière doit être une structure d’experts, un laboratoire d’idées et d’orientations. Mais nous devons garder à l’esprit le phénomène de masse, celui qui peut mener à la victoire lors des grandes joutes. Il nous faut y contribuer en nous investissant à la base», a dit Aïssatou Diagne Ndiaye, co-coordonnatrice de Vision socialiste, après Alioune Ndoye.
Applaudi comme un héros à son arrivée, le Secrétaire général du Ps, s’inscrit dans cette logique en exhortant ses camarades à avoir une «culture de gouvernement», allusion à un retour aux affaires des Socialistes. «Pour gouverner, il ne faut pas uniquement des ministres ; il faut aussi des directeurs de cabinet, des préfets, des ambassadeurs, des diplomates… Et puis, on ne gouverne pas sans la fonction publique, c’est ainsi», explique Ousmane Tanor Dieng qui présidait, la cérémonie d’immersion des nouveaux cadres de Vision socialiste. Galvanisé par la vague d’intégration de ces cadres à son parti, M. Dieng dit en vouloir plus. «Numériquement, ces recrues restent très marginales. La compétence n’est pas un argument essentiel pour le grand public mais elle est capitale pour les relais d’opinion. Il faut donc apporter progressivement la preuve de notre aptitude à exercer des responsabilités dans le parti», a-t-il souligné.
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