Divers programmes et projets d'envergure vont démarrer en 2014 dans le delta et la vallée du fleuve Sénégal, a annoncé, hier, le directeur général adjoint de la Société nationale d'aménagement et d'exploitation des terres du delta, du fleuve Sénégal et des vallées du fleuve Sénégal et de la Falémé (Saed), Seyni Ndao.
La Saed aura besoin d’un financement global de 193 milliards de FCfa pour mettre en œuvre, d’ici à cinq ans, des programmes et projets d’envergure. Ce sera avec
l’appui de la Banque mondiale, de la Banque arabe pour le développement économique de l’Afrique (Badea), du Fonds saoudien, du Millenium challenge account (Mca), de la Banque ouest-africaine de développement (Boad) et autres partenaires. Ces projets consisteront à augmenter les aménagements hydro-agricoles, améliorer les axes hydrauliques et développer d’autres actions de développement. En mars 2014, il est prévu la signature, avec le Fonds saoudien, de la convention de financement du projet de réhabilitation et d’extension des périmètres irrigués villageois de Matam pour un montant de 10 milliards de FCfa.
Dans le programme de la Saed de cette année, figurent également les études de faisabilité du projet d'Appui à l'irrigation et au développement économique de Podor (Aide), les travaux de réhabilitation et d’extension de périmètres irrigués localisés entre Nabadji et Bokidiawé, dans le cadre du projet Asamm (860 ha), pour un montant de 15 milliards de FCfa, la réalisation du programme de réfection de 7.400 ha de périmètres irrigués dans le cadre du Projet d’appui à la sécurité alimentaire et à l’élevage (Pasael) pour un montant de près de six milliards de FCfa.
Il est aussi prévu la signature, en mars 2014, avec la Badea, de la convention de financement du projet de réhabilitation des périmètres irrigués situés dans la zone de Waoundé pour un montant de 6,5 milliards de FCfa, le démarrage des études de faisabilité et l’élaboration du dossier de consultation des entreprises pour le projet d’Appui aux exploitations familiales de Matam (Apefam) pour 1.500 ha.
Les programmes d’accompagnement qui viennent de s’achever ont permis d’enregistrer, selon Seyni Ndao, d’importantes réalisations. Il s’agit, entre autres, du Projet d’amélioration de la productivité du riz dans la vallée du fleuve Sénégal (Papriz), financé par la coopération japonaise dans le domaine de la production, de la transformation et de la commercialisation du riz.