Le leader du Grand parti, qui est en tournée dans la région de Tamba après l’étape de Kaffrine, n’a pas été tendre avec le régime en place. Selon Malick Gackou, c’est tout le tissu socio-économique du pays qui est malade et qui a besoin d’une grande cure.
Malick Gakou est l’hôte de la région de Tambacounda. Il a entamé une tournée nationale dans le cadre de la mise en place et de l’implantation de son parti dans le pays. Après l’étape de Kaffrine, c’est au tour de Tamba d’accueillir le leader du Gp qui passera deux semaines dans les régions sud et sud-est du pays. La visite dans la région a commencé par le département de Koumpentoum où plusieurs cadres de l’Afp ont démissionné et disent rejoindre le Grand parti. (Voir par ailleurs) A Tamba commune où devait se tenir un méga-meeting, une foule nombreuse l’y a accueilli. La salle du complexe Leggal Pont, qui
devait servir de cadre à la manifestation, a été trop exiguë pour contenir la marée humaine venue communier avec le Gp. Très en verve, il a décoché
ses flèches et tiré sur le régime en place qui, selon lui, a montré toutes ses limites dans la prise en charge des questions sociales. A l’en croire, le pays ressemblerait à un corps dont toutes les parties sont malades et qui a besoin d’une grande cure. Le système éducatif est à l’image du pays
Selon Gackou, qui a parlé du système éducatif du pays, il assène sans sourcilier qu’il est à l’image du pays. Rien n’y va, fulmine-t-il, non sans préconiser des solutions. A l’en croire, il faut que le gouvernement accepte de s’asseoir avec les syndicats d’enseignants et trouver une solution à ce problème qui gangrène notre éducation nationale afin que les perturbations cycliques soient freinées. «Il est inadmissible que d’année en année, des grèves
cycliques et interminables perturbent le fonctionnement de notre système, sans qu’une solution ne soit trouvée à cela. Il est temps qu’on en appelle à la responsabilité de l’Etat qui doit organiser le bon fonctionnement du secteur et prendre les dispositions nécessaires pour qu’on en finisse avec ces cycles de grèves répétitives. Nos enfants et nos frères ont le droit d’être éduqués dans de bonnes conditions et c’est à l’Etat qu’il incombe cette charge. Le constat
qu’il dit faire c’est que c’est l’Etat qui a des difficultés avec son système éducatif qu’il peine à réguler. L’école sénégalaise souffre et est à l’image
du pays», se désole Gackou.
Le pays souffre Le leader du Gp, qui sillonne en ce moment le pays, dit avoir recueilli beaucoup de doléances des populations. «Les populations sont meurtries dans leur chair et sont laissées à elles-mêmes», constate Gackou. «Le pays souffre. Il souffre malheureusement sous le joug d’une économie
défaillante, atteste le leader du Gp. L’agriculture elle, n’est pas enphase avec les préoccupations d’une agriculture moderne et de développement.
La jeunesse, en plus du chômage qui la plombe, est totalement dans le désarroi. Aucune politique de jeunesse correcte et cohérente n’est mise en oeuvre», regrette Gackou. «Toutes ces situations, fulmine-t-il, font que le pays souffre de sa grande souffrance. Il a cependant besoin d’être sauvé.» «Et pour
cela, préconise-t-il, le Grand parti est là et ambitionne d’être le plus grand parti du pays.» D’où son appel à l’adhésion au Grand parti.