Dakar (Sénégal)
Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent en majorité de la présentation de l’ex-sénatrice libérale, Aïda Ndiongue actuellement détenue pour enrichissement illicite présumé, devant le tribunal correctionnel.
L'Observateur écrit à sa une : « Aïda Ndiongue cueillie par le GIGN ». Selon le quotidien, Aïda Ndiongue a été extraite hier de force suite à son refus de se présenter devant le juge. Elle devait comparaitre dans un dossier de menaces, d'injures et voies de faits sur Kalifatoulaye Coulibaly.
« Le juge apostrophe Aïda Ndiongue qui invoque une maladie », c'est le titre à la une du Populaire qui affirme que l'ex-sénatrice a été présentée de force devant le tribunal correctionnel. Devant le juge, elle a avancé qu'elle souffrait d'hypertension.
La Tribune, titre : « Aïda Ndiongue extraite de sa cellule », faisant lui aussi état de l'extraction d'Aïda Ndiongue de la prison de femme située à liberté 6.
Sur la même affaire, Le Quotidien écrit : « Aïda Ndiongue, une dame humiliée ». « Sermonnée, Aïda Ndiongue accuse… l'hypertension », ajoute l'Enquête.
Le quotidien Libération parle aussi de l'affaire des milliards d'Aïda Ndiongue mais s'intéresse à la nouvelle révélation faite par les livres de CBEAO-Attijari. Sur sa une il parle de « 5 Milliards Fcfa « ivoiriens » pour financer le Pds en 2017 ».
Le journal révèle que la responsable libérale avait placé 5 milliards de Fcfa dans un emprunt de l'Etat ivoirien », qu'elle destinerait au Parti démocratique sénégalais pour la présidentielle de 2017.
Les réactions autour du rapport de la Commission nationale de Concertation sur la Réforme des Institutions (CNRI) et le présumé détournement de 2 milliards à l'Agence de l'informatique de l'Etat (ADIE) continuent aussi d'occuper la une des journaux sénégalais.
« Les ‘'assisards'' contre-attaquent à l'arme lourde », écrit Le Populaire qui parle de « critiques de pontes du régime contre « la réforme Mbow » », du nom de l'ancien DG de l'UNESCO qui dirige la commission de réforme des institutions. Mouhamadou Mbodj du forum civil, Mamadou Mbodj du M23, Me Aïssata Tall Sall ont, selon Le Populaire, « tout simplement dézingué les responsables « ‘'apéristes'' qui ont voué aux gémonies Amadou Makhtar Mbow et son équipe ».
A ce sujet, la porte-parole du Parti socialiste Aïssata Tall Sall affirme à la une de L'As : « C'est un procès en sorcellerie qu'on leur mène ».
Pour Le Quotidien, « Me Aïssata Tall Sall enfile sa robe d'avocate pour Mbow, le peuple des Assises aphone ».
Enquête, quant à lui, fait remarquer à sa Une qu'« Aïssata Tall Sall crache ses vérité ».
L'Observateur parle aussi de la lutte contre la délinquance financière et titre : « Les griefs contre la CRIEF ».
Le journal écrit que la nouvelle loi de Macky Sall instituant la Cour de répression des infractions économiques et financière laisse persister des points noirs qui peuvent alimenter des polémiques selon certains juristes.
Dans Direct info, le Secrétaire général de la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l'Homme (RADDHO) Aboubacry Mbodj, constate, parlant des autorités : « Ils se sont rendus compte que la CREI et un échec ».
Sur l'affaire concernant l'Agence de l'informatique de l'Etat (ADIE), l'Observateur, accorde un entretien au Directeur général, Khassimou Wone qui affirme : « Ce que Macky et moi nous nous sommes dits sur les 2 Milliards FCFA à Dubaï ». Il y nie avoir un lien avec le détournement de 2 milliards et dit.
A la une de La Tribune, Khassimou Wone contre-attaque « Des forces obscures veulent ternir mon image ».
Le Quotidien, lui, constate : « Khassimou en appelle à l'Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) ». Il invite la nouvelle institution de contrôle des finances à venir « fouiner chez lui ».
« Marché de l'ADIE : Khassimou Wone contre-attaque », écrit Enquête à ce sujet.