On joue les prolongations dans l’affaire Alioune Seck, fils de Thione Seck, qui a été cité dans une affaire de trafic de faux billets par des journaux dakarois. L’affaire a vite fait le tour du monde. Hier, les avocats de la famille Seck ont apporté des précisions sur cette affaire qu’ils qualifient de «fausse et grave» et décidé de porter pliante contre les quotidiens L’Observateur et Grand-Place.
Alors que Thione Seck est en prison pour trafic de signes monétaires ayant cours légal depuis le mois de juin, son fils, Alioune Seck, a été cité aussi dans une «affaire de trafic de faux billets» par plusieurs médias qui ont soutenu qu’il est recherché par tous les brigades de gendarmerie et postes de police du pays. Cette info a mis en rogne la famille Seck. «C’est une grave et fausse information», crient les avocats de la famille du chanteur qui ont tenu hier une conférence de presse pour tirer cette affaire au «clair». Selon Mes Abdou Dialy Kane et Abdourahmane Sô, il s’agit d’un acharnement sur Thione Seck et sa famille. Pourquoi ? «Car Seydina Alioune Seck est au centre de formation de football Novarello en Italie depuis juin 2014, il n’a pas mis les pieds au Sénégal depuis cette date», précise son «envoyé spécial», Ibrahima Mané dit Ibou, venu expressément d’Italie pour «blanchir» son ami. Il a montré aux journalistes pour prouver que son pote n’est pas mêlé à cette affaire la photocopie du passeport du fils de Thione Seck où il est mentionné : «Commissariat spécial aéroport international Léopold Sédar Senghor de Dakar, 19 juin 2014, départ.»
Face à cette situation, la famille de Thione Ballago Seck a décidé de porter plainte contre L’Observateur et Grand-Place qui ont publié de «fausses informations» sur Seydina Alioune Seck pour rétablir son honneur et sa dignité. Les deux organes de presse vont recevoir des citations directes aujourd’hui ou demain, annoncent les conseils de la famille Seck. Grand-Place recevra une citation directe pour diffamation et L’Obs deux citations pour diffusion de «fausses informations» et «violation flagrante du droit à l’image». Cette fois-ci, les avocats de la famille Seck promettent de se battre «corps et âme pour que les auteurs de ces articles soient condamnés à des peines fermes».