Investi par la Cedeao de la mission délicate de trouver une solution à la crise, Macky Sall a été accusé de complaisance envers les putschistes. La réalité est bien plus complexe.
La médiation de crise est tâche ingrate. Au pays de Blaise Compaoré (une référence en la matière), Macky Sall en a fait l’expérience. Les critiques ont plu sur le président sénégalais, bombardé médiateur en chef en sa qualité de président en exercice de la Cedeao, dès la publication du « projet d’accord politique de sortie de crise » élaboré à l’issue d’une mission de près de trois jours, entre le 18 et le 20 septembre. Chérif Sy, le président du Conseil national de la transition (qui tient lieu de Parlement), a qualifié ce texte de « compromis indécent » qui « encourage l’impunité ». Michel Kafando s’en est lui aussi très nettement démarqué dès sa libération le 21 septembre, tout en regrettant de ne pas avoir été consulté au préalable.
... suite de l'article sur Jeune Afrique