Les quotidiens dakarois parvenus mercredi à l’APS ont choisi de mettre en exergue divers sujets de l’actualité dont l’avant projet de Constitution, l’affaire Khassimou Wone et les déboires de l’ex-sénatrice Aïda Ndiongue.
Parlant de ce dernier sujet, Le Quotidien rapporte que la responsable du Parti démocratique sénégalais (PDS) a ‘’connu hier une matinée très mouvementée’’.
Le journal explique qu’‘’après son refus de déférer à la convocation du Tribunal, l’ex-sénatrice libérale a été cueillie de force par des agents de l’Administration pénitentiaire sur ordre du procureur de la République’’.
‘’Aïda, une dame humiliée’’, titre Le Quotidien en rappelant qu’elle a été ‘’extraite de force’’ et ‘’sermonnée par le juge’’.
Pour La Tribune, ‘’le sort semble s’acharner sur l’ex-sénatrice’’, arrêtée le 17 décembre dernier pour faux, usage de faux et escroquerie, et détenue à la prison des femmes de Liberté 6, à Dakar.
Le journal précisé que ce rebondissement est lié à ‘’l’affaire qui la lie à un certain Khalifa Coulibaly’’, un concessionnaire du Plan Jaxaay, qui l’accuse de l’avoir giflé lors de leur confrontation à la gendarmerie.
L’Observateur précise que ce sont des éléments du Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) qui a extrait Aïda Ndiongue de sa cellule, avant de la conduire au Tribunal.
Le journal ajoute que la prévenue a ‘’avancé qu’elle souffrait d’hypertension pour tuer dans l’œuf l’incident’’.
Walfadjri se demande si l’état de santé de la prévenue est aujourd’hui ‘’compatible avec la détention’’ et si ses avocats ne vont pas s’appuyer sur cela pour demander une liberté provisoire pour cause de santé.
Le journal estime en tous cas que ‘’les choses semblent prendre cette direction, au regard des nombreux va-et-vient de la milliardaire à l’infirmerie de la maison d’arrêt pour femmes de Liberté 6’’.
Sur un autre plan, Le Populaire met en exergue la contre-attaque des ‘’assisards’’ après les critiques de responsables du régime contre l’avant-projet de constitution produit par la Commission de réforme des institutions (CNRI), dirigée par Amadou Mahtar Mbow. Lequel avait conduit les tenants des Aissises nationales (juin 2008-mai 2009).
Selon le journal, ‘’Mouhamadou Mbow du Forum civil, Mamadou Mbodji du Mouvement du 23 juin (M23), Me Aissata Tall Sall du Parti socialiste (PS), Ousmane Badiane de la Ligue démocratique (LD) et Maguette Thiam du Parti de l’indépendance et du travail (PIT), crachent leurs vérités’’.
Le Quotidien qui publie l’intégralité du texte, indique que Me Aïssata Tall Sall a enfilé sa robe d’avocat pour défendre la CNRI, objet de vives critiques depuis qu’elle a déposé son rapport. Pendant ce temps, le journal constate que ‘’le peuple des assises (reste) aphone’’.
L’Observateur liste lui les griefs contre la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF), concernant la lutte contre la délinquance financière.
Les quotidiens dakarois sont encore revenus sur les accusations de détournement contre Khassimou Wone, Directeur général de l’Agence de l’informatique de l’Etat (ADIE).
Dans un entretien accordé à L’Observateur, M. Wone déclare qu’il n’a même pas de compte à Dubaï et demande à l'Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) de se saisir du dossier.
Le Soleil a quant à lui mis en relief les propos du Premier ministre Aminata Touré, qui soulignait que la lutte contre les armes légères ‘’est une question des droits de l’homme et de développement’’.
Le journal signale par ailleurs l’adoption par l’Assemblée nationale du nouveau Code des douanes. Ce document ‘’introduit plusieurs innovations’’, souligne-t-il.