Trois dirigeants africains membres du comité d’éthique de la FIFA, dont le Sénégalais Abdoulaye Makhtar Diop, seront avec leurs collègues au cœur de l’actualité sportive, en ce qu’ils ont le pouvoir de mettre fin ou non au mandat de Sepp Blatter à la tête de l’instance mondiale du football.
Les autres membres africains de cette structure sont le Tchadien Bourngar Djimrabaye, le président de la Fédération mauritanienne de football, Ahmed Ould Yahya.
De part leurs prérogatives, les membres du comité d’éthique de la FIFA sont aussi appelés à donner ou non suite à la candidature du président de l’UEFA, Michel Platini, à la tête de l’instance dirigeante du football mondial.
Selon des médias, Blatter et Platini font l’objet d’une enquête interne de la Commission d’éthique qui a entre autres prérogatives la possibilité de suspendre des dirigeants du football mondial de toutes activités liées au sport roi.
C’est la mesure prise à l’encontre du Trinidadien Jack Warner, ancien vice-président de la FIFA.
Une procédure pénale a été ouverte le 24 décembre contre Blatter, "soupçonné de gestion déloyale et subsidiairement d’abus de biens sociaux".
Il lui est aussi reproché "un paiement déloyal de deux millions de francs suisses en faveur de Platini au préjudice de la FIFA pour des travaux prétendument effectués entre janvier 1999 et 2002".
La commission d’éthique sera d’autant plus épiée que les explications fournies par Michel Platini prétendant qu’il s’agit là d’un paiement tardif pour un travail effectué entre 1999 et 2002, n’ont pas convaincu les observateurs du football mondial.
Or, le président de l’UEFA est jusque-là considéré comme le favori à la succession de Blatter à la présidence de la FIFA dont l’élection se tiendra le 26 février prochain.
En attendant, le Suisse refuse de démissionner de la présidence de la FIFA tandis que l’ancien numéro 10 des Bleus, a maintenu sa candidature.