La Direction des droits de protection de l’enfance et des groupes vulnérables (DDPEGV) s’est dotée d’une base de données objective d’appréciation des coûts de la protection de l’enfance a indiqué, jeudi à Dakar, son directeur adjoint, Abdoulaye Dieng.
Ce nouvel outil permet une meilleure maîtrise de la planification des ressources allouées à ce secteur, a ajouté M. Dieng qui s’exprimait lors de l’atelier de restitution de l’étude sur l’évaluation des coûts des services de protection de l’enfance menée dans les départements de Kolda et de Guédiawaye.
Ces données aideront à asseoir une base de planification des interventions dans chaque localité ou les enfants doivent être pris en charge.
Il s’agit ‘’d’une base de données objective d’appréciation des coûts de la protection de l’enfance dans le processus de l’élaboration de la stratégie nationale de protection de l’enfant’’, a expliqué le directeur adjoint de DDPEGV.
M. Dieng a, en outre, souligné que l’étude qui a permis ‘’d’avoir une idée exacte des coûts de prévention, de prise en charge et de promotion de la protection de l’enfant’’ s’est faite ‘’sur la base de paquet de services’’.
Lequel paquet de services constitue, selon le directeur adjoint de la DDPEGV, la rencontre et l’écoute de l’enfant, son identification, son accueil dans une structure sanitaire, son accompagnement social, sa réinsertion et son suivi.
‘’Si nous prenons l’exemple du département de Kolda, le coût du paquet de services de la prise en charge pour un enfant est de 221 842 frs CFA, alors qu’à Guédiawaye, il est de 208 481 frs CFA’’, a-t-il indiqué.
‘’L’étude a aussi révélé la faiblesse des allocations de ressources sur la protection de l’enfance et la nécessité de renforcer les capacités techniques des services étatiques’’, a poursuivi M.Dieng.
Il a été également signalé, à travers l’étude, ‘’la faiblesse de la capacité des acteurs à renseigner sur les coûts directs des services de protection qui allaient aux enfants’’, a-t-il souligné.
Par ailleurs, les organisations de la société civile sont plus présentes dans le secteur de la protection et de la prise en charge de l’enfant, ont indiqué les organisateurs de l’atelier.