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© Autre presse par DR
La croissance économique de l`Afrique subsaharienne devrait s’accélérer en 2014. |
110ème économie la plus compétitive sur 140 dans le monde. Le Sénégal se console comme il peut, en se vantant d’être «la seconde économie de la Cedeao après celle de la Côte d’Ivoire, qui est le pays africain ayant fait le plus de progrès».
Et si le pays connaît une certaine progression régulière depuis 2012, où il est passé de la 117ème place à la 110, après avoir été 112ème et 113ème mondial, son score ne bouge pas vraiment, semblant se caler à 3.7 points sur les 7 de l’indicateur de compétitivité du Forum économique mondial de Davos, en Suisse.
Si le pays a des atouts certains en matière de compétitivité, qui tiennent par exemple à la solidité de ses institutions ou à la capacité d’innovation et de sophistication, il est également et malheureusement, handicapé par plusieurs lourdeurs, qui tiennent entre autres, à l’environnement macroéconomique, la qualité des prestations en matière de santé et d’éducation, qui se dégrade assez rapidement, ou au développement du marché financier ou au marché du travail. S’agissant de l’environnement économique, même des sources officielles relèvent que «les entreprises interrogées du secteur privé considèrent l’accès au crédit (23.5%), les taux de taxation (14.5), la restriction du marché du travail (8.6), la complexité du système de taxation (8.6%) et la corruption (7,5%) comme les principaux freins à la réalisation de leurs investissements et au développement de leurs affaires.»
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