Des cas de chikungunya ont été diagnostiqués dans la région de Kédougou (sud-est), a annoncé mardi le ministère de la Santé et de l’Action sociale, assurant qu’ils ont tous été guéris.
Le chikungunya est une maladie infectieuse et virale, qui se transmet à l’homme par un moustique sévissant depuis plusieurs années en Afrique, en Asie et en Amérique, souligne le ministère dans un communiqué reçu à l’Aps. Cette maladie se manifeste par une forte fièvre, avec des douleurs articulaires intenses pouvant être associées à des douleurs musculaires, des céphalées, des nausées, de la fatigue ou une éruption. Les complications graves sont «exceptionnelles» et peuvent être notées chez les personnes âgées et les enfants, explique la même source. Le ministère affirme avoir envoyé une équipe multidisciplinaire à Kédougou pour «procéder à une investigation des cas et du vecteur». A cela s’ajoute l’élaboration d’un plan d’action qui prend en compte la prise en charge des malades, la lutte anti-vectorielle, la
mise en alerte des structures de santé, le renforcement de la surveillance épidémiologique sur tout le territoire national et la communication avec les populations. Le ministère souligne que la prévention repose sur des mesures individuelles et collectives. Il cite
l’élimination ou le traitement (désinfection) des eaux stagnantes qui favorisent la reproduction des moustiques, la couverture de tous les récipients contenant de l’eau dans les habitations et la pulvérisation d’insecticides pour tuer les moustiques et leurs larves.