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© Autre presse par DR
Anna Sémou Faye, directrice générale de la police nationale |
De la police de Wakhinane Nimzatt, les populations du quartier Baye Laye n’attendent ni plus ni moins qu’elle coffre Fata dit jean Mendy, accusé de semer la terreur dans leur localité, après son élargissement «prématuré» de prison.
C’est le «couvre-feu» depuis une semaine chez les populations de Baye Laye. La cause, le repris de justice nommé Jean Mendy, condamné à 20 ans de prison ferme, vient de recouvrer la liberté, après avoir purgé une peine de 9 ans. Aujourd’hui libre, Mendy se promène dans sa localité avec un coupe-coupe et dicte sa loi aux habitants de la zone. Récemment, ce repris de justice a agressé un vendeur de mouton avant de confisquer une bête de son troupeau. Sur ce, 37 plaintes ont été déposées au poste de police de Wakhinane Nimzatt. Et depuis lors, aucune réaction de la part de l’autorité policière encore moins de ses éléments. Une telle situation est condamnée fermement par les populations de la localité de Baye Laye qui faisaient hier face à la presse. «Nous sommes fatigués, vous vous rendez compte, personne n’ose plus sortir de jour comme de nuit. Ce nommé Fata dit Jean Mendy est une personne qui agresse les populations. Si aujourd’hui il se pointe au «Tournant Serigne Assane», les femmes sont obligées d’appeler leurs maris pour leur dire de ne pas descendre à ce niveau, parce que Fata dit Jean Mendy est aux alentours. Et cela devient grave», constate Ousmane Cissé, un habitant de la localité. «Il te poignarde après t’avoir pris tes biens. En l’espace d’un mois après sa sortie de prison, 37 plaintes ont été enregistrées. Nous nous sommes rendus à la police et les policiers nous font savoir qu’il y a 37 plaintes contre Fata, avant de nous inviter à faire attention à lui», regrette Cissé. Et ce dernier de poursuivre : «On peut nous faire justice nous-mêmes, mais ce qui est sûr est que si les populations se révoltent contre lui et s’ensuit mort d’homme, la police va procéder à des arrestations. Ce qui n’est pas normal ! Avec les médias, c’est une alerte qu’on veut faire auprès l’autorité compétente, à savoir le ministre de l’Intérieur, pour qu’elle nous vienne en aide contre ce gars. Il est là avec son couteau la journée et son coupe-coupe la nuit.»
Pour rappel, au lendemain de la fête de Tabaski, un homme a été mortellement poignardé à Yembeul. Les semaines passées, 3 cambriolages ont été enregistrés à la cité Viviane de Comico. De même, des cas d’agression physique ont été notés, la veille ainsi que le lendemain de la fête de Tabaski. Toutes les victimes de ces agressions ont déposé des plaintes qui ont fini par encombrer la table du commissaire de police de la zone. Et ces mêmes victimes attendent toujours d’être édifiées par la police sur le sort de ces brigands.
Selon une source policière, jointe par téléphone, Fata dit Jean Mendy a reconnu les faits, mais ne veut pas en parler.
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