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Deux témoignages sur l’arsenal de répression du régime de Habré
Publié le mardi 29 septembre 2015  |  Agence de Presse Sénégalaise
Ouverture
© AFP par SEYLLOU
Ouverture du procès de Hissène Habré
Dakar, le 20 Juillet 2015 - Le procès de l`ancien président tchadien Hissène Habré s`est ouvert, ce matin, à Dakar. L`ancien chef d`État réfugié au Sénégal depuis 1990 est jugé pour "crimes contre l’humanité, crimes de guerre et crimes de torture".




Le procès de l’ancien président tchadien Hissein Habré a repris lundi à Dakar avec les témoignages de deux victimes sur le système de répression du régime de l’accusé.

Les deux témoins Ahmat Maki Moussa et Garba Akhaye, qui sont aussi des plaignants, ont fait leur déposition sans prêter serment.

Du reste, les dispositions des Chambres africaines extraordinaires (CAE) ne permettent pas aux plaignants et à la partie civile de le faire.

Premier à passer devant la barre des CAE : Ahmat Maki Moussa, victime et partie civile en même temps.

Agé de 19 ans au moment des faits, Ahmat Maki Moussa est revenu sur la répression des hadjaray et sa détention à la maison des anciens combattants pendant 11 jours.

Il a évoqué l’exécution de 12 missionnaires protestants lors de la répression des hadjaray. Toutefois, le témoin n’a pas confirmé certains de ses déclarations tenues lors de la déposition de son témoignage devant le juge instructeur.

Ahmat Maki Moussa a déclaré avoir été arrêté à l’âge de 19 ans et torturé pendant 11 jours, sans jugement.

Le témoin déclare n’avoir pas vu Hissein Habré, mais plutôt ses hommes faire du mal.

Approximatif sur certaines réponses aux questions des juges et du parquet spécial, il a beaucoup insisté sur les exécutions des missionnaires hadjaray et les tortures menées par les forces de sécurité du régime de Habré.

Il a cité, entre autres, les éléments la Direction de la documentation et de la sécurité.
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