Matar Ba a sacrifié à la tradition en remettant hier, dimanche 20 septembre, le drapeau à l’équipe nationale féminine de basket qui s’envole ce lundi pour la 22e édition de l’Afrobasket, prévu du 24 septembre au 3 octobre au Cameroun. Tout en en leur exhortant d’être à tout moment les ambassadrices et les porte-drapeaux du Sénégal, le ministre des Sports dit être sûr que la mission qui leur attend est largement la portée des «Lionnes» et qu’elles vont hisser haut le drapeau national afin de lui permettre de rayonner encore sur la scène sportive africaine.
Revenues des Jeux africains de Brazzaville, les «Lionnes» du basket, les «Lionnes» du basket ont reçu au pas de charge hier, le drapeau national des mains du ministre des Sports, Matar Ba. C’est pour les besoins de l’Afrobasket qui aura lieu du 24 au 3 octobre prochain au Cameroun. Au cours de cette cérémonie officielle à valeur de viatique et d’encouragement, le ministre des Sports a rappelé la mission et les attentes.
« La mission qui vous attend à Yaoundé est ardue et difficile, nos attentes conformes aux principes et aux valeurs du sports, élevées. Mais c’est une mission qui est largement à votre portée, c’est-à-dire à la mesure de votre détermination et de votre engagement. Je ne doute point, comme de coutume que vous hisserez haut le drapeau national», déclare-t-il, avant d’ajouter : « je suis sûr que vous lui consacrerez toute l’énergie nécessaire afin de lui permettre de rayonner encore de mille feux sur la scéne sportive ».
«Vous n’avez pas à avoir une pression négative après les résultats de Brazzaville»
Le patron du sport sénégalais à tenu à préciser que même si les résultats obtenus aux Jeux de Brazzaville n’ont pas a été à la mesure des ambitions du Sénégal, ils ne doivent pas pousser les « Lionnes » à avoir une pression négative. « Nous avions des ambitions à Brazzaville mais les résultats n’ont pas suivis. Ce n’est pas une raison de baisser la tête. Le basket-ball féminin a écrit de très belles pages dans l’histoire du sport sénégalais. Sur 11 participations, c’est la première fois que l’on n’est pas sur le podium. Je pense que c’est tout à fait honorable. Cela doit vous pousser à redoubler d’efforts et à corriger. Sachez que le peuple est fier de vous. Vous n’avez pas à avoir une pression négative après les résultats de Brazzaville. Il faudra continuer le travail », recommande t-il.
Matar Ba estime que ces joutes africaines sont une occasion pour les « Lionnes » de donner aux Sénégalais des raisons supplémentaires de s’identifier encore plus à leur hymne et à leur drapeau national.
«C’est pourquoi vous pouvez vous considérez, sans aucune doute que vous serez jamais seules au front, comme d’habitude, le peuple sénégalais sera à vos côtés par ses pensées et par ses prières. Et chaque panier marquée sera vécu comme une gratification à la nation tout entière », soutient-il.
Le ministre des Sports n’a pas manqué de rappeler aux « Lionnes » qu’elles sont entrées par la grandes portes de l’histoire sportive du Sénégal. «Et vos exploits sportifs ainsi que ceux de vos illustres prédécesseurs sont inscrits à jamais dans la mémoire collective du Sénégal. C’est pourquoi au-delà de votre équipe, je voudrais saluer et rendre un vibrant hommage à vos devancières. Elles qui ont su, avec fois et détermination, creuser les sillons en des périodes difficiles pour semer la bonne graine», soutient t-il.
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MATAR BA SUR LA CONSTRUCTION D’UNE NOUVELLE SALLE DE BASKET :«C’est un combat personnel»
Matar Ba a fait de la construction d’une nouvelle salle de basket,répondant aux normes internationales, un combat personnel qu’il va mener. Le ministère des Sports, qui dit avoir bien compris les signaux du monde sportif, a pris l’engagement de faire sortir de terre cette nouvelle infrastructure. Sans fixer de délais, il la situe dans les réserves du stades Iba Mar Diop, du stade Léopold Senghor ou dans un autre lieu indiqué.
Fortement réclamée par le sport sénégalais, l’érection d’une nouvelle salle de basket répondant aux normes internationales a été évoquée hier, dimanche 20 septembre, par Matar Bâ. Le ministre des sports qui remettait le drapeau national aux « Lionnes » en partance à l’Afrobasket de Yaoundé, en fait son combat. « Nous avons compris les signaux en tant que sportif. Je veux parler d’une salle de basket. Nous comprenons que c’est une préoccupation de l’ensemble des sportifs du Sénégal. C’est un combat personnel comme je l’avais fait avec le stade Léopold Senghor quand j’ai pris la direction de ce ministère, moins d’un mois, je me suis dit que ce n’est pas normal que le Sénégal accueille en dehors du Sénégal. Je me suis battu avec l’ensemble du peuple sénégalais, l’ensemble des sportifs et nous avons eu ce que nous voulions. Aujourd’hui le combat principal de ce ministère sur le plan des infrastructures, ce sont de grandes salles de basket qui répondent aux normes de compétitions internationales », t-il déclaré.
Matar Bâ dit avoir pris l’engagement d’ériger cette infrastructures qu’il situe soit au niveau de la foncière du stade Iba Mar Diop ou du Stade Léopold Senghor.« Je sais que c’est un engagement que j’ai pris. Tout le monde sait qu’un ministre ne peut pas prendre un engagement comme ça sans des instructions du président de la République. Nous allons nous battre, car nous n’avons pas un problème d’espaces. La réserve de Iba Mar Diop peut permettre une salle de basket, la réserve de Léopold Senghor, c’est possible. C’est possible aussi ailleurs », ajoute t-il, tout en s’abstenant de fixer un délai pour le début de sa réalisation. Le ministre des sports précisera à l’endroit des acteurs du basket-ball qu’il faudra toutefois procéder à la réhabilitation du stadium Marius Ndiaye. « Mais il faut réhabiliter et faire en sorte que le Stadium Marius Ndiaye demeure parce que c’est un symbole. Il faudra réhabiliter cette infrastructure. Nous nous battrons pour cela », informe-t-il.
Réserves foncières du stade Léopold Sénégal : «J’ai écrit au ministre du budget pour m’opposer foncièrement»
Le patron du sport sénégalais a par ailleurs marqué toute sa désapprobation sur l’utilisation actuelle de la réserve foncière du stade Léopold Senghor qui rétrécit depuis quelques années comme peau de chagrin. « Je suis allé là-bas et j’ai réagi. J’ai écrit au ministre du budget pour m’opposer foncièrement à la spoliation et à l’émiettement de cette assiette foncière. Le président de la République a donné des instructions en ce sens pour l’intérêt général », a-t-il affirmé.
AYA TRAORE, CAPITAINE DES «LIONNES : «Nous espérons que le meilleur nous attend à Yaoundé»
Avant de s’envoler, ce lundi 21 septembre, pour l’Afrobasket de Yaoundé, Aya Traoré a indiqué que l’équipe nationale du Sénégal a bien tiré les leçons du tournoi des Jeux africains de Brazzaville, où elle a terminé avec quatrième place de rang. «Nous avons tiré les leçons et nous espérons que le meilleur nous attend à Yaoundé», a indiqué la capitaine des « Lionnes» en marge de la traditionnelle cérémonie de remise du drapeau national, par le ministre Matar Ba. «Nous sommes très motivées et c’est un honneur de recevoir le drapeau national des mains du ministre des Sports. On va essayer de défendre de toutes nos forces les couleurs du pays à Yaoundé. Pour cela, nous sollicitons les prières de tous les Sénégalais», a-t-elle soutenu. Elle rappelle que les Jeux africains de Brazzaville ont ainsi été qu’une partie dans les phases de préparation en direction de l’Afrobasket.« Les jeux africains faisaient parties de nos phases de préparation à l’Afrobasket. Nous avons terminé à la 4e place et ce n’est pas une raison de baisser la tête. Nous avons tiré les enseignements qu’il faut avant d’aborder l’Afrobasket de Yaoundé », confie-t-elle. Pour cet afrobasket prévu du 24 septembre au 3 octobre, les « Lionnes », rappelle-t-on, ont l’ambition de reconquérir le trophée continental perdu en 2009 et de décrocher du coup le ticket qualificatif pour les Jeux olympiques de Rio 2016.
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