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Le Commissaire général aux candidats recalés au pèlerinage : «Si Dieu ne t’appelle pas, tu n’iras pas à la Mecque»

Publié le mardi 22 septembre 2015 | Le Quotidien

© aDakar.com par DF
Le ministre des affaires étrangères donne des assurances sur l`organisation du Hadj
Dakar, le 22 Août- Le ministre des affaires étrangères et des Sénégalais de l`extérieur a assuré de la bonne organisation du pélérinnage à la Mecque de cette année. Il x`exprimait à l`occasion d’une visite du hangar réservé aux pèlerins, à l’aéroport international de Dakar

Le commissaire général au pèlerinage, Amadou Tidiane Dia, a déclaré samedi à la Mecque (Arabie Saoudite) ressentir la même peine que la soixantaine de candidats «malheureux» au pèlerinage, laissés en rade à Dakar faute de visa. Il y avait 131 personnes qui souhaitaient se rendre à la Mecque et qui n’ont pu le faire, pour défaut de visa.

Après avoir attendu en vain au hangar des pèlerins de l’aéroport international Léopold Sédar Senghor, elles ont fini par quitter les lieux, en apprenant qu’il n’y avait plus pour elles aucune possibilité de prendre part au pèlerinage 2015 qui se tient actuellement en Arabie Saoudite. «Il y a des candidats au pèlerinage qui, malheureusement, n’ont pas pu le faire et sont restés à Dakar. C’est dur, c’est difficile, nous devons tous compatir pour nos compatriotes qui, malheureusement, n’ont pas pu venir faire le pèlerinage. Nous souhaitons qu’ils soient ici l’an prochain», a réagi samedi le commissaire général au pèlerinage à leur sujet.
Le général Amadou Tidiane Dia faisait le point avec la presse sénégalaise, au sortir d’une réunion ayant regroupé toutes les commissions, en vue de préparer le déplacement lundi soir des pèlerins sénégalais sur Mouna. «Je voudrais que nous sachions que c’est aussi une question de foi. Le pèlerinage, c’est un appel du créateur. On peut remplir toutes les conditions et ne pas parvenir à faire le déplacement vers la Mecque», a-t-il martelé. Le commissaire général au pèlerinage a toutefois écarté toute idée de quitter son poste, malgré le fait qu’une soixantaine de candidats au pèlerinage que devait convoyer la commission sont laissés en rade à Dakar, faute de visa. «Chacun agit en son âme et conscience. Je ne sais pas qui doit demander la démission des uns et des autres. Il y a faute ? Pourquoi démissionner ? Il ya des hommes qui tombent les armes à la main», a-t-il notamment clamé. Par ailleurs, le commissaire général a invité les Sénégalais à plus de tolérance et de patience à l’entame ce matin de la deuxième phase du Hajj, le 5ème pilier de l’islam. «Nous avons fini la première phase qui consistait à inscrire les pèlerins, leur chercher des visas et les conduire en Arabie Saoudite. Nous allons entamer la deuxième phase avec notre départ pour Mouna, lundi soir. Nous demandons à nos pèlerins de la tolérance, de la patience, de la solidarité», a-t-il notamment indiqué. «En religion, il y a des actes inadmissibles. Nous devons veiller sur tous nos actes, nos paroles, nos faits et gestes. Nous sommes en religion, en pèlerinage, cela demande de la tolérance, de la solidarité et de la bonté. Il faut de la persévérance», a-t-il expliqué.

«Plus de tolérance et de patience»
Le général Dia a assuré que les pèlerins sénégalais seront «mis dans de bonnes conditions» de transport et que ses services veilleront à ce qu’ils «ne se dispersent pas» pour le reste des autres étapes du pèlerinage. Le Sénégal dispose d’un quota de 10 mille 500 pèlerins (2 000 pour le commissaire général au pèlerinage, le reste pour les voyagistes privés). Plusieurs millions de fidèles musulmans, en provenance du monde entier, sont arrivés ces derniers jours en Arabie Saoudite pour accomplir le 5ème pilier de l’islam.

Aps

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