Les associations des familles des victimes du naufrage du ’’Joola’’ demandent au gouvernement de faire du 26 septembre, date du drame, une Journée nationale de souvenir pour ne pas faire passer à ‘’pertes et profits la plus grande catastrophe maritime de l’humanité’’.
‘’La date commémorative du naufrage du Joola doit être une journée nationale de souvenir pour ne pas aller vers l’oubli et entretenir le devoir de mémoire’’, a soutenu le président du Comité Nassardine Aidara qui faisait face à la presse lundi à la Place du souvenir en prélude au 13ème anniversaire du naufrage.
Pour les familles des victimes, cette journée permet au peuple de se remémorer que la sécurité se construit à travers un travail de longue haleine.
Il s’agit pour les familles de victimes, à travers cette journée, de ‘’rappeler que ce n’est pas juste une question qui interpelle les familles des victimes, c’est une catastrophe pour toutes les populations qui doivent se souvenir’’.
C’est pourquoi, cette année le Comité a choisi d’axer l’anniversaire sur le thème ‘’la sécurité des populations, 13 ans après le Joola’’.
En choisissant ce thème, le Comité a voulu rappeler aux autorités que les leçons du ‘’Joola’’ n’ont toujours pas été tirées par rapport aux mesures sécuritaires dans les transports en commun, a affirmé M. Aïdara.
‘’L’incivisme, l’indiscipline et la corruption se généralisent, les risques dans les services de transport sont toujours très élevés’’, selon Nasserdine Aidara.
Pour cette année, et en raison de la proximité avec la fête de la Tabaski, le programme de commémoration a été considérablement allégé. Les activités se limiteront ainsi à des prières aux cimetières de Mbao suivies d’un dépôt symbolique d’une gerbe de fleurs au cimetière Saint Lazare et à la Place du Souvenir.